Giuseppe Freindemetz

Dans un discours le 15 aout 2008, notre saint père le pape Benoit XVI a parlé d’un saint missionnaire dont la sépulture se trouve en Chine.

Chers frères et soeurs,

je suis profondément ému de l’accueil aussi chaleureux que j’ai trouvé ici, et je ne peux que vous remercier de tout mon coeur. Et je remercie le Seigneur qui nous a donné ce grand saint, saint Giuseppe Freinademetz, qui nous montre la route de la vie et est également un signe pour l’avenir de l’Eglise. Un saint d’une très grande actualité: nous savons que la Chine devient toujours plus importante dans la vie politique, économique et même dans la vie des idées. Il est important que ce grand pays s’ouvre à l’Evangile. Et saint Giuseppe Freinademetz nous montre que la foi n’est une aliénation pour aucune culture, pour aucun peuple, parce que toutes les cultures attendent le Christ et ne sont pas détruites par le Seigneur: plus encore elles atteignent leur maturité. Saint Giuseppe Freinademetz, comme nous l’avons entendu, voulait non seulement vivre et mourir chinois, mais également rester chinois au ciel: il s’est ainsi idéalement identifié à ce peuple, dans la certitude qu’il se serait ouvert à la foi en Jésus Christ. Prions maintenant afin que ce grand saint soit un encouragement pour nous tous à vivre de nouveau, à notre époque, la vie de la foi, à aller vers le Christ parce que Lui seul, le Christ, peut unir les peuples, peut unir les cultures. Et prions aussi pour qu’il donne à de nombreux jeunes le courage de dédier leur vie totalement au Seigneur et à son Evangile. Toutefois, simplement, je ne peux que dire “merci” au Seigneur qui nous a donné ce saint et “merci” à vous tous pour cet accueil, qui me donne la preuve visible que l’Eglise est vivante aujourd’hui aussi et que la foi est une joie qui nous rassemble et nous conduit sur les routes de la vie.
Merci à vous tous!

J’étais heureux de lire ce message,

1 premièrement il s’agit de mon homonyme Guiseppe étant l’italien pour « Joseph »,

2 deuxièmement il s’agit ici de la Chine, mon pays natal, et

3 troisièmement il est question de ‘culture’ et de ‘foi chrétienne : la foi chrétienne n’est une aliénation pour aucune culture parce que toutes les cultures attendent le Christ pour y trouver leur maturité.

Et dire qu’à Maurice trop souvent nous confondons culture et religion.

L’Evangile de ce dimanche nous renvoie t-il pas a l’universalité de la foi Chrétienne ? Sur la grande insistance de la Cananéenne dans le récit Jésus qui mettait la femme a l’épreuve en insinuant qu’il était venu  pour les enfants d’Israel et non pas pour les étrangers. En égard à sa grande foi, Jésus finit par concéder la guérison à sa fille également. Le salut est donc à toute l’humanité, indistinctement de races ou de cultures.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 15,21-28.

Jésus s’était retiré vers la région de Tyr et de Sidon.
Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, criait : « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
Mais il ne lui répondit rien. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris ! »
Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues d’Israël. »
Mais elle vint se prosterner devant lui : « Seigneur, viens à mon secours ! »
Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. –
C’est vrai, Seigneur, reprit-elle ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
Jésus répondit : « Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

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