Hier était le jour ou l’Eglise fête un grand maître : Saint Thomas d’Aquin.
Qui était Saint Thomas d’Aquin et pourquoi jouit il d’une réputation 8 siècles après sa mort?
Mon grand admirateur, philosophe contemporain, Andre Comte-Sponville, que j’ai eu l’occasion de voir a l’œuvre dans ses exposés et conférences, soit en personne à Paris ou en vidéo, ne cesse de citer Saint Thomas ou Saint Augustin à tour de bras. Déjà en classe de primaire, mon maître Monsieur Laval nous racontait des histoires de ses fameux saints.
Profitant du jour de sa fête, je me suis mis à rechercher les écrits sur Thomas d’Aquin. J’ai trouvé un filon des plus intéressants, qui me sauvera quelques roupies d’achat des livres. Depuis hier je m’attèle a lire Saint Thomas à petite dose. Première trouvaille : un sujet qui m’est cher « be happy » la béatitude !
Saint Thomas d’Aquin
Frère prêcheur, docteur de l’Eglise
(1225-1274)
Né dans une noble famille napolitaine, élevé à l’abbaye bénédictine du Mont-Cassin, Thomas choisit cependant, à 19 ans, d’entrer chez les Frères Prêcheurs. Ce n’est guère du goût de sa famille, qui le fait enlever et enfermer. L’ordre dominicain est un ordre mendiant, fondé quelques années plus tôt, et il n’avait pas bonne presse dans l’aristocratie. Au bout d’un an, Thomas peut enfin suivre sa vocation. On l’envoie à Paris pour y suivre les cours de la bouillonnante Université. Il a comme professeur saint Albert le Grand. Pour ce dernier, il faut faire confiance à la raison et à l’intelligence de l’homme pour chercher Dieu. Le philosophe le plus approprié à cette recherche est Aristote. Saint Thomas retient la leçon. Devenu professeur, il s’attelle à un gigantesque travail pour la mettre en oeuvre. Connaissant très bien Aristote et ses commentateurs, mais aussi la Bible et la tradition patristique chrétienne, il élabore une pensée originale, qu’il expose dans de multiples ouvrages, dont le plus connu est la “Somme Théologique”. Comme professeur, il doit aussi soutenir de véhémentes controverses avec des intellectuels chevronnés. Il voyage aussi à la demande des Papes. Mais c’est l’étude qui a toute sa faveur : à la possession de “Paris la grande ville”, il dit préférer “le texte correct des homélies de saint Jean Chrysostome sur l’évangile de saint Matthieu. Il meurt sur la route qui le conduisait au Concile de Lyon, le 7 mars 1274, dans l’abbaye cistercienne de Fossanuova. On célèbre sa mémoire au jour anniversaire du transfert de son corps au couvent des dominicains de Toulouse, les Jacobins, en 1369.
Il est le Saint Patron de l’Enseignement Catholique.