Aquaculture in Mauritius

I am pleased to read on today’s newspaper that a report of the consultants on Aquaculture was given at a workshop destined to operators in the field. Both l’Express and le Matinal featured reports thereon. From what I have read on various reports of the FAO, Aquaculture will be a growing market of the future. The industry has grown by over tenfold in five years in Greece only.Aquaculture in Turkey is reported to grow even faster! On the other side, the EC has decreased the quota of the catch of wild fish in northern Europe to save the ecology and the eco-system of over exploitation of fish resources. Nature cannot sustain the level in some area and experts fear that some spices of fish may disappear forever. On the other hand the demand for fish is increasing.

The great advantage of Tropical Sea Aquaculture is that due to the higher temperature the rate of growth of the fish is much faster.

What are the main attractions of Mauritius as a world class Tropical Aquaculture center?

1. The sea region of Mauritius is very vast compared to the land region.

2. The sea region is off the polluted seafaring shipping lanes.

3. The industry is new and could be set up with the international norms in respect of the ecological requirement of today.

Idée the consultants commissioned for this study seems to advise that Mauritius could produce an annual 10000 tons of fish within the lagoon of Mauritius by developing expertise in floating nets. At a later stage, the same techniques could be extended to the deeper waters in our territory.Whilst it is necessary to have norms and rules establish by the authorities, I am skeptical to the contribution of the different government bureaucratic institutions to be set up as announced by our minister.

I dream of seeing complete floating farms and processing plants being implemented right in the middle of the Indian Ocean outside the cyclonic zone.

1 comment so far ↓

#1 joseph on 04.13.07 at 6:18 pm

As we cannot read the history in Matinal past the date of publishing I reproduce the article:
Le secteur de l’aquaculture tient de belles promesses car il pourrait augmenter les exportations du pays et créer des emplois. Le potentiel de ce secteur a été analysé en détail jeudi lors de la première journée d’un atelier de travail de deux jours qui se tient actuellement au Albion Fisheries Research Centre, en présence de plusieurs opérateurs et investisseurs. Pour se développer, l’industrie aquacole nécessitera des investissements de Rs 5 milliards, créera 5 000 emplois. La productiion devrait, elle, tour-ner autour de 30 000 tonnes par an.
Le Board of Investment a indiqué que ce secteur suscite beaucoup d’intérêt chez les promoteurs locaux et étrangers et que six projets y relatifs sont actuellement en voie de réalisation, pour des investissements totalisant Rs 762 millions. La journée de jeudi a été l’occasion pour la firme française Idée de présenter les premières conclusions du plan directeur qui devrait être finalisé lors des discussions de ce vendredi avec, à la clé, des recommandations claires sur les moyens à mettre en oeuvre pour développer l’aquaculture durant les prochaines années. Idée a été sélectionnée pour rédiger le pal directeur parmi cinq autres firmes qui avaient été présélectionnées par les autorités. Les principales espèces qu’Idée recommande d’élever à Maurice en priorité sont l’ombrine, le cobia et le tilapia mais aussi le barramundi et le poisson d’aquarium, le cordonnier, le poulpe, le concombre de mer et les algues. Les consultants sont toutefois clairs sur un point : il n’existe pas de potentiel pour les crustacés, notamment la crevette. Cela pour plusieurs raisons, notamment le fait que le marché soit déjà dominé par de gros producteurs et que Maurice n’a pas la capacité pour produire de grosses quantités.
Arvin Boolell, ministre de l’Agro-industrie et de la Pêche, qui était présent à l’ouverture du séminaire jeudi, a indiqué qu’un nouveau cadre légal sur l’aquaculture (Marine Resource Bill) est actuellement en préparation et que le gouvernement prendra des précautions dans l’octroi de ‘sea concessions’. Il a également évoqué la mise sur pied d’une Fisheries Authority et des mesures correctives à être apportées prochainement au ‘one stop shop’ dédié au secteur ‘seafood’.
Le Principal Fisheries Officer du ministère de la Pêche, D. Mauree, a longuement évoqué le potentiel de l’aquaculture, d’autant que la consommation de produits aquacoles ne cesse d’augmenter dans le monde, atteignant aujourd’hui 16,6 kg l’an par tête d’habitant. Ce secteur connaît depuis quelques années une forte progression avec une croissance annuelle de 9 %. Le marché est largement do-miné par la Chine, qui compte pour 77 % des vo-lumes et 50 % de la valeur des exportations. Les échanges aquacoles sont évalués à 72 milliards USD par an. Selon le Principal Fisheries Officer, Maurice comporte plusieurs avantages pour attirer les investisseurs dans ce domaine : absence de droits de douane sur les intrants (dont les équipements et la nourriture), le ‘one stop shop’ pour le ‘seafood’ et le positionnement stratégique dans l’océan Indien.
Concernant l’accès aux marchés, on peut citer les 2 millions de touristes attendus d’ici sept ans et les faci-lités pour l’exportation sous l’AGOA vers les USA et vers les pays de la région (SADC et Comesa).
Pour J. Trichereau, directeur d’Idée, Maurice a définitivement une carte à jouer avec les poissons tropicaux qui ne sont pas tellement exploités sur le plan mondial : L’eau étant chaude, les poissons tropicaux ont une vitesse de croissance supérieure aux poisson d’eaux tempérées. Par exemple, l’ombrine tro-picale élevée à Maurice croît quatre fois plus vite que le bar, cultivé dans les eaux tempérées, et le coût de production des poissons tropicaux est également inférieur”. Selon les études de la firme Idée, 8 % du lagon entourant Maurice est profond et 80 % peu profond et il est recommandé de faire
l’élevage de poissons dans des zones profondes. Idée juge également les barachois “très peu productifs” (il en existe 33 actuellement). Mais ils pourraient être viables dans le cadre du développement IRS avec une composante sports nautiques/écotourisme.
Le seul conflit d’usage à prévoir dans le développement de l’aquaculture sur une base industrielle, selon le plan directeur, est le fort développement prévu dans l’industrie touristique qui projette d’accueillir 2 millions de touristes. Le principal handicap au développement de cette industrie demeure le passage de cyclones. Pour ce qui est des possibilités de développement à court, moyen et long termes, Idée recommande de développer dans la baie de Mahébourg (où le lagon est assez profond) l’élevage d’ombrines et de cobias. Des unités de production de 500 à 1 000 tonnes pourraient être créées, avec une capa-cité totale de 10 000 tonnes par an. Idée recommande aussi fortement à Maurice de se lancer dans la culture avec des structures flottantes, qui pourraient alors être mises à l’abri en cas de cyclones. “A notre connaissance, ce genre de culture n’est pas maîtrisée dans le monde et si vous pouviez maîtriser cette technique, votre pays pourrait se positionner en développant un savoir-faire peu commun dans ce domaine”. Ce système est déjà utilisé à Maurice depuis 2002.
Une vingtaine de sites ont été identifiés dans le plan directeur dans les régions Sud-Est, Ouest/Sud-Ouest, Nord-Ouest et Nord-Est : Mahébourg, Anse Jonchée, Pointe aux Feuilles, Bambous Virieux, Riche en Eau, Le Morne, Baie de la Petite Rivière Noire, Tamarin, Bambous, Albion, La Fer-me, Trou aux Biches, Cap Malheureux et Ile d’Ambre.

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