Paradis ou Jouissance eternelle

Le  week-end dernier, avec des amis, nous discutions entre autres sujets, la motivation des islamistes fondamentalistes et la motivation de ses kamikazes. Mon ami ‘E’ pensait que les suicidaires sont convaincus qu’ils seront largement récompensés à leur mort : le paradis les attend. Un bonheur éternel qui consisterait à jouir des plaisirs sexuels que 72 femmes vierges (houris)  pourraient  leur donner sans fin. Le vrai bonheur! Je pensai que c’était assez simpliste et  grossier de réduire la pensée de l’Islam qu’au sexe !

Et voilà, dans une émission à la télévision que je regardais sur « Voyage » hier soir, je tombe sur  une citation du romancier Yann Moix dans son livre ‘Partouze’ qui se lit comme ceci :

AU LECTEUR

Le véritable enjeu du terrorisme, c’est le sexe. Le véritable combat d’Al Qaïda n’est pas tant religieux que sexuel. L’islam des fondamentalistes entend nous apporter la solution définitive à nos problèmes occidentaux de souffrance sentimentale, de romantisme, de romans d’amour, de chansons d’amour : il s’agit, tout simplement, de remettre, par une lecture très particulière du Coran, de l’ordre dans le désordre sexuel qui menace de s’installer partout sur la planète. En somme, l’islam de Ben Laden propose aux hommes de ne plus souffrir à cause de leurs femmes, de leurs maîtresses, de leurs petites copines, de leurs nanas, de leurs meufs. Il s’agit de maîtriser le chagrin amoureux en élaborant un système d’asservissement des femmes ; en se lançant, à travers les attentats, dans une entreprise folle, sanglante, apocalyptique de contrôle absolu de l’orgasme des femmes. C’est cette vision du monde qui fait que Mohammed Atta, le 11 septembre 2001, s’encastre dans les tours du World Trade Center, impatient qu’il est de se faire sucer pendant une éternité par des vierges, au paradis des islamistes. En attaquant l’Occident, les terroristes s’attaquent en réalité aux bites occidentales, aux chattes occidentales, aux plaisirs occidentaux. Le lieu suprême du Mal, c’est donc, symboliquement, la boîte échangiste. La partouze est la pire des provocations : c’est sur les lieux sexuels qu’Al Qaïda frappera désormais. Voici, à travers l’histoire d’un pauvre romantique converti bien malgré lui à la débauche sexuelle dans un univers où les ” obsédés ” sont sans aucun doute devenus les femmes, comment on peut lire ce choc des civilisations qui entraîne le monde dans l’horreur. » Yann Moix.

Est-ce la vérité ? ou de l’intox ?