Reflexion Dominicale

Gal. 5,16-25.
Je vous le dis : vivez sous la conduite de l’Esprit de Dieu ; alors vous
n’obéirez pas aux tendances égoïstes de la chair.
Car les tendances de la chair s’opposent à l’esprit, et les tendances de
l’esprit s’opposent à la chair. En effet, il y a là un affrontement qui
vous empêche de faire ce que vous voudriez.
Mais en vous laissant conduire par l’Esprit, vous n’êtes plus sujets de la Loi.


On sait bien à quelles actions mène la chair : débauche, impureté,
obscénité, idolâtrie, sorcellerie, haines, querelles, jalousie, colère, envie, divisions, sectarisme,
rivalités, beuveries, gloutonnerie et autres choses du même genre. Je vous
préviens, comme je l’ai déjà fait : ceux qui agissent de cette manière ne
recevront pas en héritage le royaume de Dieu.
Mais voici ce que produit l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi,
humilité et maîtrise de soi. Face à tout cela, il n’y a plus de loi qui tienne.
Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses tendances égoïstes.
Puisque l’Esprit nous fait vivre, laissons-nous conduire par l’Esprit.

Jn 15,26-27.16,12-15.
Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d’auprès du Père, lui,
l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur.
Et vous aussi, vous rendrez témoignage, vous qui êtes avec moi depuis le
commencement.
J’aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous
n’avez pas la force de les porter.
Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité
tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : il
redira tout ce qu’il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera
connaître.
Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire
connaître.
Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit :
Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.

============================================================
Je suis heureux de retourner à mon blog, après un mois d’absence, le jour de la fête de la Pentecôte, jour de l’infusion de l’esprit.

Comme promis, Jésus après son ascension, a envoyé l’esprit saint, le paraclet, pour nous faire vivre des dons requis pour nous accompagner vers notre ultime destination et vaincre le malin qui nous guette. Notre défenseur, l’esprit de Vérité, est avec nous maintenant et à jamais.

Dans notre lecture du jour St Paul aux galates nous parle ce que l’esprit  qui produit en nous : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, humilité et maîtrise de soi. ‘Laissons nous conduire par l’esprit’ nous exhorte St. Paul. Il nous met en garde auparavant de nos tendances égoïstes de la chair et nous conjure de lutter contre ces natures qui nous éloigneront du tracé voulu de notre Dieu. Gare aux chemins qui nous mèneront à la perdition : débauche, impureté, obscénité, idolâtrie, sorcellerie, haines, querelles, jalousie, colère, envie, divisions, sectarisme, rivalités, beuveries, gloutonnerie et autres choses du même genre.

Je trouve ici un programme à suivre, sans doute pas facile à mettre en œuvre : refuser de vivre les éléments qui mènent à la perdition mais se laisser infuser des valeurs de l’esprit. Il nous suffit d’être conscient du programme et sans cesse demander au Seigneur omnipotent de nous garder dans sa voie.

Ainsi, nous bâtirons aussi bien immédiatement sur terre et éventuellement au ciel un monde ou règne amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, humilité et maîtrise de soi.

Cette fête de Pentecôte ne doit pas être seulement un anniversaire ou une commémoration de la descendre de l’esprit sur les apôtres à leur époque respectif, qu’il soit pour moi aujourd’hui le cadeau reçu de Dieu pour me raviver de ma foi.

Merci Seigneur pour cette infusion de l’esprit, que tu me donne en ce saint jour.

2 comments ↓

#1 joseph on 06.01.09 at 4:13 pm

voici l’homélie du Saint Père le pape Benoît pour cette fête:
Chers frères et sœurs,
A chaque fois que nous célébrons l’eucharistie, nous vivons dans la foi le mystère qui s’accomplit sur l’autel, c’est-à-dire que nous participons à l’acte suprême d’amour que le Christ a réalisé par sa mort et résurrection. Le même et unique centre de la liturgie et de la vie chrétienne – le mystère pascal – assume ensuite, dans les différentes solennités et fêtes, des « formes » spécifiques, avec des significations diverses et des dons de grâce particuliers. Parmi toutes les solennités, la Pentecôte se distingue par son importance, parce qu’en elle se réalise ce que Jésus lui-même avait annoncé comme étant le but de toute sa mission sur la terre. En effet, alors qu’il montait à Jérusalem, il avait déclaré à ses disciples : « Je suis venu jeter un feu sur la terre et commme je voudrais que déjà il fût allumé » (Lc 12, 49). Ces paroles trouvent leur réalisation la plus évidente cinquante jours après la résurrection, à la Pentecôte, antique fête juive qui, dans l’Eglise, est devenue par excellence la fête de l’Esprit Saint : « Ils virent apparaître des langues qu’on eût dites de feu; … Tous furent alors remplis de l’Esprit Saint » (Actes des Apôtres 2, 3-4). Le feu véritable, l’Esprit saint, a été apporté sur la terre par le Christ. Il ne l’a pas arraché aux dieux, comme Prométhée, selon le mythe grec, mais il s’est fait le médiateur du « don de Dieu » et il l’a obtenu pour nous, par le plus grand acte d’amour de l’histoire : sa mort sur la croix.
Dieu veut continuer à donner ce « feu » à chaque génération humaine, et naturellement il est libre de le faire comme et quand il le veut. Il est esprit, et l’esprit « souffle où il veut » (cf. Jn 3, 8). Mais il y a une « voie normale » que Dieu a choisie pour « jeter le feu sur la terre » : cette voie c’est Jésus, son Fils unique incarné, mort et ressuscité. A son tour, Jésus a constitué l’Eglise comme son Corps mystique, afin qu’elle prolonge sa mission dans l’histoire. « Recevez l’Esprit Saint » – a-t-il dit aux Apôtres au soir de la résurrection, en accompagnant ces paroles par un geste expressif : il a « soufflé » sur eux (cf. Jn 20, 22). Ainsi, il a manifesté qu’il leur transmettait son Esprit, l’Esprit du Père et du Fils. Et maintenant, chers frères et sÅ“urs, dans la solennité d’aujourd’hui, l’Ecriture nous dit encore une fois comment doit être la communauté, comment nous devons être, nous, pour recevoir le don de l’Esprit Saint. Dans le récit, qui décrit l’événement de la Pentecôte, l’auteur sacré rappelle que les disciples « se trouvaient tous ensemble en un seul lieu ». Ce « lieu » est le Cénacle, la « chambre haute », où Jésus avait fait la Dernière Cène avec ses disciples, où il était apparu à eux, ressuscité ; cette chambre qui était devenue pour ainsi dire le « siège » de l’Eglise naissante (cf. Ac 1,13). Cependant, plutôt que d’insister sur le lieu physique, les Actes des Apôtres veulent faire remarquer l’attitude intérieure des disciples : « Tous d’un même coeur étaient assidus à la prière » (Ac 1, 14). Donc, la concorde des disciples est la condition pour que l’Esprit Saint vienne ; et le présupposé de la concorde, c’est la prière.
Chers frères et sÅ“urs, ceci vaut aussi pour l’Eglise d’aujourd’hui, cela vaut pour nous, qui sommes ici réunis. Si nous ne voulons pas que la Pentecôte se réduise à un simple rite ou à une commémoration, même suggestive, mais soit un événement actuel de salut, nous devons nous prédisposer en religieuse attente du don de Dieu par l’écoute humble et silencieuse de sa Parole. Pour que la Pentecôte se renouvelle à notre époque, il faut peut-être – sans rien enlever à la liberté de Dieu – que l’Eglise soit moins « essoufflée » par les activités et plus dédiée à la prière. C’est ce que nous enseigne la Mère de l’Eglise, la très sainte Vierge Marie, Epouse de l’Esprit Saint. Cette année, la Pentecôte tombe justement le dernier jour du mois de mai, où l’on célèbre habituellement la fête de la Visitation. Ce fut aussi une sorte de petite « pentecôte » qui a fait surgir la joie et la louange des cÅ“urs d’Elisabeth et de Marie, l’une stérile, et l’autre vierge, devenues l’une et l’autre mère grâce à une intervention divine extraordinaire (cf. Lc 1, 41-45).
La musique et le chant qui accompagnent notre liturgie, nous aident eux aussi à être unanimes dans la prière, et c’est pourquoi j’exprime ma vive reconnaissance au ChÅ“ur de la cathédrale et à l’Orchestre de Chambre de Cologne. Pour cette liturgie, à l’occasion du bicentenaire de la mort de Joseph Haydn, on a choisi de façon très opportune son « Harmoniemesse », la dernière des « Messes » composées par le grand musicien, une symphonie sublime à la gloire de Dieu. A vous tous, venus pour cette circonstance, j’adresse ma salutation la plus cordiale.
Pour désigner l’Esprit Saint, dans le récit de la Pentecôte, les Actes des Apôtres utilisent deux grandes images : l’image de la tempête et celle du feu. Il est clair que saint Luc a à l’esprit la théophanie du Sinaï, racontée dans les livres de l’Exode (19,16-19) et du Deutéronome (4,10-12.36). Dans le monde antique la tempête était vue comme le signe de la puissance divine, devant laquelle l’homme se sentait assujetti et craintif. Mais je voudrais souligner aussi un autre aspect : la tempête est décrite comme un « vent impétueux » et cela fait penser à l’air qui différencie notre planète des autres astres et nous permet d’y vivre. Ce que l’air est à la vie biologique, l’Esprit Saint l’est à la vie spirituelle ; et de même qu’il existe une pollution atmosphérique qui empoisonne l’environnement et les êtres vivants, de même il existe une pollution du cÅ“ur et de l’esprit qui mortifie et empoisonne l’existence spirituelle. Alors qu’il ne faut pas s’habituer aux poisons de l’air – et pour cela l’engagement écologique représente aujourd’hui une priorité -, on devrait agir de même pour ce qui corrompt l’esprit. Il semble au contraire que l’on s’habitue sans difficulté à tant de produits qui polluent l’esprit et le cÅ“ur et circulent dans notre société – par exemple les images qui font un spectacle du plaisir, de la violence ou du mépris de l’homme et de la femme -. C’est aussi cela la liberté, dit-on, sans reconnaître que tout cela pollue, intoxique l’esprit, surtout des nouvelles générations, et finit ensuite par conditionner la liberté elle-même. La métaphore du vent impétueux de Pentecôte fait penser au contraire à quel point il est précieux de respirer un air propre, un air physique, par les poumons, et par le cÅ“ur, un air spirituel, l’air salubre de l’esprit qui est l’amour !
L’autre image de l’Esprit Saint que nous trouvons dans les Actes des Apôtres est le feu. J’ai mentionné au début l’opposition entre Jésus et la figure mythologique de Prométhée, qui rappelle un aspect caractéristique de l’homme moderne. S’étant emparé des énergies du cosmos – le feu – l’être humain semble aujourd’hui s’affirmer comme un dieu et vouloir transformer le monde en excluant, en mettant de côté, ou même en refusant le Créateur de l’univers. L’homme ne veut plus être image de Dieu, mais de soi-même ; il se déclare autonome, libre et adulte. Il est évident qu’une telle attitude révèle un rapport non authentique avec Dieu, conséquence d’une fausse image qu’il s’est faite de Lui, comme l’enfant prodigue de la parabole évangélique qui croit se réaliser lui-même en s’éloignant de la maison de son père. Entre les mains d’un tel homme, le « feu » et ses énormes potentialités deviennent dangereux : ils peuvent se retourner contre la vie et contre l’humanité elle-même, comme hélas l’histoire le démontre. Les tragédies de Hiroshima et Nagasaki, dans lesquelles l’énergie atomique, utilisée à des fins belliqueuses, a fini par semer la mort dans des proportions inouïes, sont une mise en garde constante.
En vérité, on pourrait trouver de nombreux exemples, moins graves et pourtant tout aussi symptomatiques dans la réalité de chaque jour. L’Ecriture Sainte nous révèle que l’énergie capable de mettre le monde en mouvement n’est pas une force anonyme et aveugle, mais l’action de « l’Esprit de Dieu qui planait sur les eaux » (Gn 1, 2) au début de la création. Et Jésus Christ a « apporté sur la terre » non pas la force vitale qui l’habitait déjà, mais l’Esprit Saint, c’est-à-dire l’amour de Dieu qui « renouvelle la face de la terre » en la purifiant du mal et en la libérant de la domination de la mort (cf. Ps 103/104,29-30). Ce « feu » pur, essentiel et personnel, le feu de l’amour est descendu sur les apôtres, réunis dans la prière avec Marie au Cénacle, pour faire de l’Eglise le prolongement de l’Å“uvre rénovatrice du Christ.
Enfin, une dernière réflexion tirée du récit des Actes des Apôtres : l’Esprit Saint vainc la peur. Nous savons comment les disciples s’étaient réfugiés au Cénacle après l’arrestation de leur Maître et y étaient restés enfermés par peur de subir le même sort. Après la résurrection de Jésus, leur peur ne disparaît pas à l’improviste. Mais voilà qu’à la pentecôte, lorsque l’Esprit Saint se posa sur eux, ces hommes sortirent sans peur et commencèrent à annoncer à tous la bonne nouvelle du Christ crucifié et ressuscité. Ils n’avaient pas peur, parce qu’ils se sentaient entre les mains du plus fort. Oui, chers frères et sÅ“urs, l’Esprit de Dieu, là où il entre, chasse la peur ; il nous fait savoir et sentir que nous sommes entre les mains d’une Toute-Puissance d’amour : quoi qu’il arrive, son amour infini ne nous abandonne pas. C’est ce que montrent le témoignage des martyrs, le courage des confesseurs, l’élan intrépide des missionnaires, la franchise des prédicateurs, l’exemple de tous les saints, certains même adolescents et enfants. C’est ce que montre l’existence même de l’Eglise, qui, en dépit des limites et des fautes des hommes, continue de traverser l’océan de l’histoire, poussée par le souffle de Dieu, et animée par son feu purificateur. Avec cette foi et cette joyeuse espérance, nous répétons aujourd’hui, par l’intercession de Marie : « Envoie ton Esprit, Seigneur, qu’il renouvelle la face de la terre ». Amen
© Copyright du texte original en italien : Libreria Editrice del Vaticano

#2 C'est Moi on 06.02.09 at 2:52 am

Welcome back Joe

On reflection, was George Tiller a man of God or an evil man? After all, he served as usher to his church and helped thousands of young girls in trouble. I read that richer Mauritian girls can go to Reunion Island. We are living in interesting times

Suspect Jailed in Abortion Doctor’s Killing
By ROXANA HEGEMAN, AP
Crime News, National NewsPrintShareText SizeAAAWICHITA, Kan. (June 1) —

A man suspected of fatally shooting abortion doctor George Tiller in church was in jail Monday while investigators sought to learn more about his background, including his possible connections to anti-abortion groups.
Tiller, 67, was serving as an usher during morning services Sunday when he was shot in the foyer of Reformation Lutheran Church, police said. The gunman fired one shot at Tiller and threatened two other people who tried to stop him.

Leave a Comment