Expertise Mauricienne

Je suis heureux de lire que l’expertise mauricienne en matière de taille de diamant trouve place au soleil au Canada. Cette expertise trouve sa genèse dans la création de la première entreprise LSP (Lagesse Sussens Poncini) implantée à Floréal dans les années 70. La taille de diamants est ensuite reprise par Monsieur Denton avec MauriDen qui nous arrivait de l’Afrique du sud. Par aillieurs, le fils Sebatien Denton est un nomine pour l’entrepreneur de l’annee 2007. Je suis heureux d’avoir été un observateur curieux dès le départ de cette industrie à Maurice. En effet, par intérêt, et par ma fonction dans le domaine du transport aérien, je pensais à l’époque que la taille des diamants, et la fabrication des objets de valeur, convenait à l’île Maurice, où le bas coût de main-d’œuvre, couplé avec l’impact du coût de transport minimisé par le volume restreint transporté était idéale. L’occasion me fut presentée à cette époque d’évoquer avec les experts d’Air France Cargo sur le sujet pour ma thèse de fin d’étude à l’université et j’ai eu le plaisir de me rendre compte de la portée d’une telle activité en Israël. Plus tard, avec l’oncle Charlie, j’ai également suivi avec grand intérêt une aventure similaire dans la taille des pierres précieuses, importées de Tanzanie. MauriGem n’a pas malheureusement pas fait long feu pour manque d’approvisionnement régulier.
Comme les nombreux fils ou filles du sol qui pendant des années ont aidé à l’industrie sucrière en Afrique, aujourd’hui nos compatriotes aident à la transformation des pierres brutes en produits finis à l’étranger. Au Botswana, en Australie, au Congo et autres pays miniers, on pourrait bien trouver des débouchés pour nos artisans. Les pays producteurs voulant garder le plus- value dans le pays d’origine. Nos artisans d’une source d’apprentissage de Floréal se trouvent ainsi disséminer dans le monde : Inde, Thaïlande, Canada, Australie et Brésil.
Non, ce n’est pas une perte pour notre mère patrie Ile Maurice. J’ai vu et revu de nombreux mauriciens aidant financerement la partie de la famille restée au pays, et plus tard, au crépuscule de leur vie rentrent au bercail pour un climat plus clément et une retraite bien méritée.

C’est le cas de nos ‘infirmiers’ en Angleterre des années 60-70, nos artisans sucriers depuis plus de six décennies. Pourquoi pas nos immigrants de maintenant ?

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