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Je me trouve d’être parmi les 20 % des gens qui n’ont eu des AVC hémorragiques. Voici ce que produit un journal sur la santé en France pour la journée mondiale le 29 Octobre.

La Journée Mondiale de l’accident vasculaire cérébral

par Claire Frayssinet,
La sixième journée mondiale de l’ accident vasculaire cérébral (AVC) a lieu le mercredi 29 octobre. Les AVC touchent 150 000 personnes chaque année en France. L’objectif de cette journée est de sensibiliser le public afin de lui apprendre à réagir plus rapidement et donc à limiter les conséquences graves de l’AVC.

Qu’est-ce qu’un AVC ?

Un AVC survient lorsque le flux sanguin rencontre un obstacle (caillot sanguin ou vaisseau sanguin rompu) qui bloque son passage vers les différentes parties du cerveau, ce qui prive ces dernières de leur apport vital en oxygène, causant leur disfonctionnement puis leur mort en quelques minutes.
Les effets dévastateurs d’un accident vasculaire cérébral sont souvent permanents car les cellules cérébrales mortes ne sont pas remplacées.
Il existe deux types d’AVC :
• les AVC ischémiques ou infarctus cérébraux (80% des AVC) : artère bouchée par un caillot de sang, ce qui bloque la circulation sanguine
• les AVC hémorragiques (20% des AVC) : rupture d’une artère, déclenchant une hémorragie intracérébrale ou rupture d’un anévrysme (malformation vasculaire congénitale), entraînant une hémorragie méningée.
Il arrive que l’accident ne dure que quelques dizaines de seconde ou quelques minutes : on parle alors d’accident ischémique transitoire, lequel peut annoncer la survenue d’un accident définitif.


Face aux symptômes… adoptez le bon réflexe

En cas d’accident vasculaire cérébral, chaque minute compte car le traitement est urgent. Il est donc indispensable d’en connaître les premiers symptômes.
La survenue brutale d’une faiblesse d’un côté du corps est le symptôme le plus fréquent de l’AVC.
Le premier réflexe à avoir de rendre aux urgences : les victimes bénéficient d’une prise en charge immédiate, en urgence. Les urgences, par sa régulation, permet d’orienter très rapidement le patient dans une unité de soins spécialisés, limitant ainsi le risque de séquelles et de décès liés à ces accidents graves. Le traitement de l’AVC doit être le plus précoce possible, avant que les lésions ne soient irréversibles

Un véritable enjeu de santé publique

Les maladies vasculaires cérébrales sont la première cause de handicap en France et la première cause de décès chez les femmes. Chaque année, près de 150 000 personnes sont touchées par un AVC.
Selon une étude publiée en 2005, le nombre d’AVC pourrait augmenter de 28% entre 2000 et 2020 du fait du vieillissement de la population. Mais il faut savoir que les AVC ne touchent pas seulement les personnes âgées : ¼ des personnes concernées ont moins de 65 ans.
Cette pathologie peut être très grave puisque ¾ des patients survivants gardent des séquelles. La charge financière représentée par l’AVC est considérable pour le système de santé français. Selon le rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé (OPEPS) présenté le 4 octobre 2007 par le député Jean Bardet, les pathologies circulatoires représentent 10,7 % des dépenses de santé, en raison des soins mais également de la prise en charge coûteuse des AVC invalidants en affections de longue durée.

C’est bien dommage que les soins post AVC à Maurice, laissent beaucoup à désirer. Il n’y a pas de centre adéquatement équipé pour la rééducation et non plus des conseils dispensés pour ceux qui trainent les séquelles. Après mon second AVC à Maurice, la clinique ou j’étais n’avait même pas onduleur pour garder mécaniquement les parties de mon corps en mouvement. Mieux encore, les médecins traitant n’ont pas cru bon de me faire de l’oxygène thérapie pour augmenter d’alimentation d’oxygène dans ma cervelle. Au Canada, 24 heures après l’AVC, les médecins prescrivent des exercices par les physiothérapeutes pour éviter les séquelles.