Reflexion Dominicale

Jn 6,1-15.
Après cela, Jésus passa de l’autre côté du lac de Tibériade (appelé aussi
mer de Galilée).
Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il
accomplissait en guérissant les malades.
Jésus gagna la montagne, et là, il s’assit avec ses disciples.
C’était un peu avant la Pâque, qui est la grande fête des Juifs.
Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à
Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »
Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car lui-même savait bien ce
qu’il allait faire.
Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait
pas pour que chacun ait un petit morceau de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais
qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit : « Faites-les asseoir. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet
endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains, et, après avoir rendu grâce, les leur distribua
; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Ramassez les
morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu. »
Ils les ramassèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui
restaient des cinq pains d’orge après le repas.
A la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est
vraiment lui le grand Prophète, celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu’ils étaient sur le point de venir le prendre de force
et faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans
la montagne.

J’ai reçu le vendredi soir un email d’une amie que j’ai eu l’occasion d’en prendre connaissance juste avant la lecture de l’ Evangile de la multiplication des pains. Dans son courriel, elle me suggérait de voir un youtube qui traite d’un phénomène rare. Je vous laisse les soins de visionner cette video.

Miracle ou pas, cette histoire d’Argentine pour ma part ne fait que de renfoncer ma croyance dans la présence divine dans l’eucharistie.

Jésus se trouvait au pied du mur en quelque sorte devant cette foule à nourrir. Les moyens humains étaient notoirement insuffisants et des voix sages se sont élevées pour couper les ailes du miracle. Devant une foule de cinq mille hommes comment faire ? Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! Marie Noelle Thabut nous propose dans ses pensées « Paroles de Dieu pour un dimanche » : devant les faims qui tenaillent notre monde, il y a deux réponses possibles : celle de la raison, d’abord, qui calcule et parle de charité bien ordonnée et puis de l’autre qui s’entête à croire de l’humilité, de la douceur, de la patience, on peut faire de grandes choses. Il faut être un peu fou, peut-être, mais l’amour ne l’est-il pas ?

Devant ce témoignage invraisemblable du sang du Christ retrouvé dans l’hostie consacrée je choisi contre la raison pour une intervention Divine pour nous démontrer son amour.

Merci Seigneur pour tes manifestations qui nous aident a augmenter notre foi.