Reflexion Dominicale

Lc 9,28-36.
Et voici qu’environ huit jours après avoir prononcé ces paroles, Jésus prit
avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier.
Pendant qu’il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements
devinrent d’une blancheur éclatante.
Et deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie,
apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait se réaliser
à Jérusalem.
Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, se réveillant,
ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés.
Ces derniers s’en allaient, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est
heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi,
une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait.
Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de
son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent.
Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui
que j’ai choisi, écoutez-le. »
Quand la voix eut retenti, on ne vit plus que Jésus seul.Les disciples
gardèrent le silence et, de ce qu’ils avaient vu, ils ne dirent rien à
personne à ce moment-là.

C’est avec une grande joie, empreinte de signification, que j’accueille ce saint dimanche aujourd’hui. Premier jour ensoleillé après une semaine post Gemede maussade. Dieu soit loué ! Le 2 Mars 1947, jour de ma naissance était également un dimanche et la liturgie de la 2eme dimanche de carême, proposée par l’église ce jour là est la même d’aujourd’hui. Pour mémoire la lecture de la messe était dite en latin en 1947 et que peu de fidèles lisent la traduction. Merci chers parents, Papa et Maman, pour m’avoir donne le jour et de m’avoir bien éduqué et tout donné. Ils étaient bien parmi ce peu de fidèles choisis !

Maman dans une lettre qu’elle écrivit à son frère aîné, Ignace pour qui elle avait une affection particulière et une immense gratitude fit allusion à ma naissance en ces termes : « mon fils est né a l’hôpital de Moyen, tenu par le religieuses allemandes le jour de la célébration de la Transfiguration ». A cela Tonton Ignace lui répondit : « Heureuse soit tu car le fils que tu as donné vie, fils du premier fils de la famille, transformera ta vie et les relations avec la belle famille ».

Vraiment, ces paroles échangées à mon sujet, transmises plus tard, par Maman sont restées ma moto pour la vie. Cette transfiguration de Jésus continue de signifier pour moi : « quand on se laisse inonder par la présence de Dieu, Il nous rend blanc et éclatant comme neige et nous ne pouvons que rejaillir transformer de Sa lumière ». Ainsi ma mission dans la vie est d’être un catalyseur, qui au contact, avec la force reçu de Lui transforme positivement les êtres.

1 comment so far ↓

#1 Conn. on 03.04.07 at 3:58 pm

Très touchant et profond.Merci de le partager avec nous.

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