Reflexion Dominicale

Mt 9,9-13.
Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d’impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »

Saint Pierre Chrysologue (vers 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l’Église
Sermon 30 : PL 52, 285-286 (trad. En Calcat rev.)
« Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »
Dieu est accusé de se pencher vers l’homme, de s’asseoir près du
pécheur, d’avoir faim de sa conversion et soif de son retour, de prendre l’aliment de la miséricorde et la coupe de la bienveillance. Mais le Christ, mes frères, est venu à ce repas; la Vie est venue parmi ces convives pour que, condamnés à mort, ils vivent avec la Vie ; la
Résurrection s’est couchée pour que ceux qui gisaient se lèvent de leurs tombes ; la Bonté s’est abaissée pour élever les pécheurs jusqu’au pardon ; Dieu est venu à l’homme pour que l’homme parvienne à Dieu ; le juge est venu au repas des coupables pour soustraire l’humanité à la sentence de condamnation ; le médecin est venu chez les malades pour les rétablir en mangeant avec eux ; le Bon Pasteur a penché l’épaule pour rapporter la brebis perdue au bercail du salut.
« Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Mais qui est
pécheur, sinon celui qui refuse de se voir tel ? N’est-ce pas s’enfoncer
dans son péché, et à vrai dire s’identifier à lui, que cesser de se
reconnaître pécheur ? Et qui est injuste, sinon celui qui s’estime juste ?
Allons, pharisien, confesse ton péché, et tu pourras venir à la table
du Christ ; le Christ pour toi se fera pain, ce pain qui sera rompu pour le pardon de tes péchés ; le Christ deviendra pour toi la coupe, cette coupe qui sera versée pour la rémission de tes fautes. Allons, pharisien, partage le repas des pécheurs, et le Christ partagera ton repas ; reconnais-toi pécheur, et le Christ mangera avec toi ; entre avec les pécheurs au festin de ton Seigneur, et tu pourras ne plus être pécheur ; entre avec le pardon du Christ dans la maison de la miséricorde.

J’ai retenu ce texte de Matthieu que j’avais lu dans la semaine car à travers ce texte j’avais retenu deux mots qui me trottaient dans la tête pour plusieurs jours.
Le premier mot est « Mission ». « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Quelle est ma mission ? Oui ! Essentiellement la même que Matthieu car je souhaite être parmi les disciples de Jésus. Cependant est-ce que je réponds avec la promptitude de Matthieu ? Est-ce que j’ai de la persévérance pour mener à bien ma mission ? Suis-je acharné par ma mission ? ‘Suis moi’ est vraiment vivre les pas du Seigneur maintenant et à jamais.

Le deuxième mot est « miséricorde ». « C’est la miséricorde que je désire ». Ce deuxième mot m’a livré le message du ‘comment’ vivre les pas du Seigneur. Oui ! Dieu est le sommet de la miséricorde. Pratiquer la miséricorde en tout temps, n’est pas ce qui nous est demandé ? Pardonner à ceux qui nous ont offensé. Ce n’est certes pas facile de pardonner car nous devons vaincre sans cesse notre orgueil et égoïsme qui nous hantent et rongent. La paix se trouve-t- elle pas derrière la porte de la miséricorde ? La voie de déjà indiquée ; il nous suffit de suivre. Le Seigneur nous a déjà pardonné car Il est venu pour nous pécheurs. ‘Un peu effort l’ami !’ entends- je de notre Seigneur d’une voie douce et encourageante ! Confesse toi et tu passeras a ma table!

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