Lc 13,22-30.
Dans sa marche vers Jérusalem, Jésus passait par les villes et les villages en enseignant. Quelqu’un lui demanda : « Seigneur, n’y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » Jésus leur dit : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas. Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : ‘Seigneur, ouvre-nous’, il vous répondra : ‘Je ne sais pas d’où vous êtes.’ Alors vous vous mettrez à dire : ‘Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.’ Il vous répondra : ‘Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal.’ Il y aura des pleurs et des grincements de dents quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors. Alors on viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu. Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »
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Contrairement à mes habitudes de fin de semaine, ce dimanche, j’ai assisté à la messe de 9 heures 30 au lieu de l’office du samedi. Quelle merveille d’avoir eu le père Georges Chung comme célébrant ! Pour mon bonheur, son homélie était axée sur « la porte étroite ». Plus d’une fois je me suis interrogé dans le passé, sur la teneur de ‘la porte étroite’ et n’ai jamais était bien convaincu du sens que j’ai pu en tirer.  « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas. » Merci Georges Chung tu m’as donné aujourd’hui des pistes à creuser. Pouvons entrer par une porte étroite les mains chargées et encombrées de bagages ? L’image qu’a donnée Georges : n’avons nous pas déjà vu  ou imaginé le singe qui, ayant rempli sa main des cacahuètes, tente en vain de sortir sa main pleine du goulot d’un bocal ?
Eh oui ! Pour passer par la porte étroite, il va falloir nous délester de tout ce qui nous encombre. Il nous faudra n’avoir que ce qu’il faut pour entrer dans le royaume. Ce qui importe, c’est d’être reconnu par Lui pour qu’Il nous accueille.
Comment serions nous reconnus ? Ou alors, comment ne serions nous pas reconnus ?
‘Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal.’
Comment serai-je reconnu par quelqu’un que j’ai ignoré toute ma vie ?
A également retenu mon attention ce dimanche la prière suivante :
Dieu qui peux mettre au cœur de tes fidèles un unique désir, donne a ton peuple d’aimer ce que tu commandes et d’attendre ce que tu promets ; pour qu’au milieu des changements d ce monde, nos cœurs s’établissent fermement là ou se trouvent les vraies joies.
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Les textes de ce dimanche remettent donc en question notre relation à Dieu. Il ne suffit pas seulement d’entendre les enseignements de Jésus, d’être ses compagnons, de partager son pain en sa présence, pour être sauvé. Il s’agit de nous engager à nous convertir, à approfondir sans cesse notre relation avec lui en renouvelant notre façon de penser. Autrement dit, il s’agit de nous détourner toujours davantage de notre moi qui nous tire en arrière pour nous laisser configurer à notre Seigneur. C’est lui qui est la porte étroite (Cf. Jn 10). En lui seul, nous pourrons opérer notre pâque vers le salut, ce passage de la mort à toutes nos vues d’en bas pour entrer
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