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Comment sera le monde en 2025 ?

La prospective du monde est un sujet qui mintéresse et elle devrait intéresser surtout les entrepreneurs et dirigeants. Je vous livre ici ce texte glané sur le web. Il y a-t-il un dirigeant mauricien qui se soucie de la position de notre pays sur la carte mondiale en 2025 ?

Un rapport réalisé pour l’Union européenne dresse les grandes tendances du monde dans vingt ans. Fruit des travaux de chercheurs de tous les continents, cette synthèse, dont “La Croix” rend compte en exclusivité, indique aussi des pistes pour l’avenir de l’Europe

Une résidence de personnes âgées à Pékin, en octobre 2004. Les personnes âgées de plus de 65 ans vont passer de 7 % de la population chinoise aujourdhui à 20 % en 2025 (Photo Parks/AFP).

Comment sera le monde en 2025 ? LInstitut détudes de sécurité (IES) de lUnion européenne a passé au crible plus de 700 rapports établis par des agences spécialisées, des centres de recherche, des organismes internationaux, à travers le monde.

Chargé de nourrir la réflexion du haut représentant de lUnion européenne pour la politique de défense et de sécurité, Javier Solana, lIES présentera le fruit de son travail vendredi 6 octobre, lors de sa conférence annuelle à Paris. En avant-première, La Croix présente les grandes tendances constatées par les chercheurs, qui ont privilégié les scénarios médians.

La Chine aussi vieillit

Le vieillissement de la population nest pas le propre des pays les plus avancés. La Chine aussi y sera confrontée. Les personnes âgées de plus de 65 ans vont passer de 7 % de la population chinoise aujourdhui à 20 % en 2025. « La rapidité de cette évolution va créer des problèmes sociaux considérables et devrait ralentir la croissance économique chinoise », estime le rapport. LInde aura en 2025 une population de taille comparable, à 1,44 milliard dhabitants, mais beaucoup plus jeune.

Cest surtout au Japon et en Russie que le vieillissement de la population va devenir un défi de première importance. Le nombre total dhabitants va légèrement baisser au Japon, mais, surtout, lâge médian de la population va passer de 42,9 à 50 ans. La population active va se réduire fortement et le poids sur le système des retraites va saccroître. En Russie, la baisse de la population déjà amorcée pourrait atteindre 10 % en 2025 par rapport à 2005, à 129,2 millions dhabitants.

LUnion européenne (dans sa taille actuelle) verra sa population vieillir. Les États-Unis seront le seul grand pays industrialisé à échapper à cette tendance, du fait de limmigration. Non seulement, la population américaine augmentera (+ 17 %, à 364 millions en 2030), mais la part des actifs, les 20-64 ans, ne sérodera que très peu.

En revanche, lAfrique et le Moyen-Orient connaîtront des élans démographiques. La population devrait croître de 43 % à 48 % dans lAfrique subsaharienne et de 38 % dans la région Afrique du Nord-Moyen Orient, et ce alors que le niveau de développement restera très bas.

Les délocalisations continuent

La délocalisation de productions ou de services exigeant beaucoup de main-duvre va prendre de lampleur. Ce mouvement qui représentait en 2002 une valeur de un milliard deuros aura été multiplié par 20 dès lan prochain. Que ce soit en ouvrant une filiale dans un pays étranger ou en confiant sa production à une firme étrangère, les entreprises des pays développés auront dautant plus recours aux délocalisations que le progrès technologique, notamment dans le secteur des technologies de linformation et de la communication, les faciliteront. De quoi alimenter, prévient le rapport, des « tensions sociales et des réflexes protectionnistes ».

Toutefois, les trois puissances économiques avancées que sont les États-Unis, lUnion européenne et le Japon maintiendront en leur sein leurs secteurs les plus liés à la recherche-développement.

LEurope restera compétitive dans ses secteurs industriels clés, comme les télécommunications, lautomobile et laéronautique. « Il ne faut toutefois pas évacuer la possibilité que la Chine rattrape son retard dans les technologies de linformation, la biotechnologie et laéronautique, que Pékin a définies comme ses domaines de recherche prioritaires », indique le rapport. En 2025, le groupe des cinq plus grosses économies de la planète sera, quoi quil en soit, constitué par les États-Unis, la Chine, le Japon, lInde et lAllemagne.

Le pétrole et le charbon, toujours indispensables

En 2025, la pression sur les sources dénergie sera encore plus forte quaujourdhui. La demande mondiale devrait être de 50 % supérieure à ce quelle est actuellement. Les pays en développement représenteront les deux tiers de cette progression.

Le pétrole restera lénergie la plus demandée et représentera comme aujourdhui 35 % de la consommation totale dénergie. La consommation de gaz naturel connaîtra une croissance de 87 % dici à 2030. Celle du charbon croîtra dans des pays émergents comme lInde ou la Chine, qui utilisent ce minerai, présent dans leur sous-sol en abondance, pour leurs productions électriques. Lénergie nucléaire déclinera en Europe, par choix politique, alors quelle fera lobjet dinvestissements importants en Asie.

Cette évolution va entraîner une nette augmentation de lémission des gaz à effet de serre. Limpact sur le changement climatique sera sensible surtout à partir de 2030. La hausse des températures et la baisse de la pluviométrie concerneront surtout les régions arides et semi-arides comme le Moyen-Orient, la Corne de lAfrique, lAfrique du Nord, le sud de lAfrique, le nord-ouest de la Chine et lAsie centrale.

Selon le rapport, les ressources énergétiques sont « très probablement suffisantes », pour peu que des investissements « massifs » soient réalisés et que les pays producteurs permettent laccès à leurs réserves. Actuellement, 57 % des réserves mondiales de pétrole ne sont pas accessibles à des compagnies étrangères aux pays producteurs. Du fait de limportance de ses réserves, le Moyen-Orient continuera à jouer un rôle pivot en matière dhydrocarbures, malgré lémergence du pétrole de la mer Caspienne et du golfe de Guinée.

De nouvelles maladies

explosion démographique et urbaine, associée à la dégradation de lenvironnement et le réchauffement de la planète, pourrait conduire à lémergence de « nouvelles maladies », provoquées par des nouvelles souches virales. Le rapport met aussi en garde contre la possible réémergence de maladies plus anciennes ou la diffusion à plus large échelle de pathologies sévissant jusque-là dans certaines zones régionales.

Chaque année, dans le monde, le paludisme, le VIH-sida et la tuberculose tuent déjà six millions de personnes, principalement en Afrique et en Asie. Les seuls cas de tuberculose ont augmenté de 20 % au cours des dix dernières années. «Certaines prévisions indiquent que 35 millions de personnes pourraient mourir de la tuberculose dici à 2025, si cette tendance se poursuit», souligne le rapport. «Ces maladies mais aussi la dengue, les fièvres, les infections respiratoires et diarrhéiques menace le développement économique de régions entières», avertit le rapport.

Comment limiter le développement de ces maladies actuelles et futures et leur impact dramatique au niveau économique ? Les perspectives dans ce domaine restent « incertaines » selon le rapport. « Cela va autant dépendre de la mise au point future de vaccins et de traitements préventifs que du développement économique et social des zones concernées », soulignent les experts, qui mettent aussi en garde contre lémergence de nouveaux agents pathogènes. « Chaque année, un ou deux nouveaux agents sont identifiés et leurs mutations potentielles sont toujours très difficiles à prévoir », concluent les experts en citant lexemple du Sras ou de la grippe aviaire.

Un monde plus interdépendant

En 2025, le monde sera plus interdépendant et plus interconnecté mais en même temps plus divers et plus inégal. Donc, potentiellement plus instable et plus conflictuel. En labsence dun système politique international clairement établi comme la confrontation Est-Ouest au temps de la guerre froide, la mondialisation continuera à être le facteur dominant. En labsence dune puissance hégémonique, aucun État ne sera en mesure de dicter seul les règles du jeu. Il sera plus difficile dagir collectivement dans des domaines comme la lutte contre la pauvreté ou la protection de lenvironnement.

Enfin, la capacité du monde occidental à peser sur les affaires internationales sera en question, au moment où sa part dans la population et léconomie mondiales se réduiront. LOccident aura de plus en plus de mal à définir le calendrier international et des nouvelles formes de coopération internationale devront être trouvées.

Ce système multipolaire pourra favoriser la coopération multilatérale aussi bien que la concurrence entre puissances pour laccès aux ressources énergétiques, aux marchés et aux sphères dinfluences. Le choix pour les États-Unis et lEurope pourrait être entre un système de gouvernance collectif et inclusif sur une base multilatérale ou une nouvelle forme de bipolarité idéologique opposant une alliance des démocraties au reste du monde.

Les États-Unis, puissance contestée

Les États-Unis maintiendront leur statut de superpuissance mais sans forcément réussir à préserver la position hégémonique quils occupent depuis la fin de la guerre froide. Véritable exception dans le monde développé, la population américaine augmentera, en grande partie sous leffet de limmigration hispanique. En 2025, les États-Unis seront plus hispaniques, une société pratiquement bilingue avec une plus grande exigence de protection sociale.

La demande pour un rôle accru de lÉtat pourrait augmenter, face aux défis du terrorisme et de limmigration illégale. Linégalité dans la distribution de la richesse continuera de se creuser. La religion restera un facteur important dans les comportements et les attitudes sociales mais son impact sur la vie publique ne devrait pas beaucoup changer.

À lavenir, lexpérience irakienne devrait contribuer à renforcer aux États-Unis la conscience de leurs limites, en termes de moyens et dinfluence. Il nempêche. Lopinion publique américaine devrait rester aux antipodes de lopinion mondiale sur des questions clés comme le protocole de Kyoto, la guerre préventive, le rôle de lONU ou laide sociale. Lévolution de la relation états-Unis-Chine, entre rivalité et interdépendance, sera lun des paramètres clés du futur ordre international. La sécurité des approvisionnements énergétiques continuera à structurer la stratégie américaine, qui visera à donner plus dimportance à lAfrique et à lAmérique latine au détriment du Moyen-Orient.

LAfrique et le Moyen-Orient enlisés

LAfrique et le Moyen-Orient vont demeurer des régions dinstabilité chronique à lhorizon 2025, avec de nombreux risques dexacerbation du fait des évolutions démographiques, climatologiques et économiques. Si des scénarios optimistes basés sur une meilleure gouvernance laissent espérer une amélioration de léconomie, atténuant la pression de la génération en âge de travailler, les analystes misent plutôt sur laggravation de deux facteurs : la polarisation de léconomie sur les matières premières et la persistance de conflits.

Ils prévoient une forte augmentation de la production pétrolière en Afrique subsaharienne, notamment en Angola et au Nigeria, ainsi que dans le monde arabe, où lon envisage une hausse de 74 % de lextraction pétrolière et un triplement de la production de gaz dici à 2030. Dans le même temps, labsence de révolution verte en Afrique subsaharienne devrait entraîner une plus grande dépendance alimentaire vis-à-vis de lextérieur.

Le conflit israélo-palestinien va plus que jamais « servir de catalyseur et de démultiplicateur des tensions régionales » dans un contexte de dilemme croissant entre démocratisation et islamisation. « Al-Qaida en tant que tel est un phénomène transitoire, mais le jihadisme continue de croître », affirme le rapport, qui insiste notamment sur la montée en puissance du chiisme. Au sud du Sahara, plusieurs aires de conflits régionaux (Afrique de lOuest, Grands Lacs et triangle Soudan-Tchad-Centrafrique) devraient perdurer, malgré la présence dune Afrique du Sud prometteuse.

Quatre nouveaux pays à la table des grands

Le produit intérieur brut de la Chine devrait tripler dici à 2025 et faire de cette économie la deuxième plus importante au monde après les États-Unis. Mais, pour bénéficier dune croissance durable, la Chine devra affronter son problème environnemental : 800 millions de Chinois vivront alors dans les villes ; la Chine représentera 19 % des émissions mondiales de CO2 et les trois quarts de ses rivières seront polluées. Sur le plan politique, peu douverture est à attendre dans un proche avenir. On peut estimer que la Chine évoluera vers un régime «autoritaire soft».

LInde deviendra en 2025 la quatrième puissance économique mondiale. Cette démocratie devra continuer à mener sa « discrimination positive », afin de promouvoir les castes inférieures car son développement économique risquera de creuser les disparités régionales et de marginaliser sa minorité musulmane, forte de 130 millions dIndiens. Sur le plan international, elle jouera la carte américaine, pour contrebalancer la montée de la Chine et le fondamentalisme des musulmans dAsie du Sud-Est.

En Amérique latine, deux pays vont également simposer, le Mexique, arrimé aux États-Unis, et le Brésil, pôle économique solide pour ses voisins.

La Russie, plus riche, moins forte

Adieu, le souvenir de lURSS ! Dans vingt ans, les vastes territoires de lEurasie auront vu saffirmer des sous-ensembles régionaux. Toute lAsie centrale regardera davantage vers Pékin et moins vers Moscou, tandis que la Moldavie, lUkraine et la Biélorussie, tout comme le sud du Caucase, subiront lattraction de lUnion européenne et de lOtan.

La Russie, de son côté, est en passe de redevenir un pays riche grâce à ses ressources pétrolières et gazières. Dans vingt ans, son PIB devrait être léquivalant de celui de la France et lItalie réunies, alors quaujourdhui, il est inférieur à celui de la France. Mais la Russie devra faire face à des défis existentiels. La chute du nombre dhabitants, due à la mortalité élevée et à la faible natalité va saccélérer dautant que leffet de lépidémie de sida va se faire sentir.

De plus, les inégalités vont se creuser entre certaines régions riches appartenant au « premier monde » et dautres, délaissées, qui se retrouveront avec les problèmes du tiers-monde, désertées par les plus jeunes qui iront chercher du travail dans les villes prospères. Dès lors, la question de lévolution du régime actuel, de type « démocratique autoritaire », demeure entière.

LEurope soumise à une rude concurrence

LEurope va être soumise dune façon croissante aux effets de la globalisation de léconomie. Sa base industrielle va se réduire, ce qui entraînera dimportantes réductions demploi dans des secteurs à forte main-duvre.

Elle pourra toutefois maintenir une position forte dans les productions à grande valeur ajoutée, comme la chimie, la pharmacie, les télécommunications ou les énergies renouvelables, à condition de rester performante dans linnovation technologique. Cela nécessiterait un effort de recherche et développement supérieur à 3 % du PIB, ce qui est loin dêtre le cas aujourdhui. Sur les secteurs des biotechnologies et des nanotechnologies, la concurrence des États-Unis et de la Chine sannonce très rude.

Ces changements surviendront dans un contexte de raréfaction et de vieillissement de la population active qui va nécessiter de lourdes réformes des systèmes de sécurité sociale, des marchés du travail et des systèmes éducatifs. La population totale de lEurope à 25 va continuer à saccroître, de 458 millions à 470 millions dhabitants en 2025, mais celle de lAllemagne, de lItalie et de lEspagne va diminuer. Le nombre des personnes âgées de 65 à 79 ans va augmenter de 37 %. Limmigration devrait se poursuivre au rythme de 600 000 à un million de personnes par an mais cela ne renversera pas la pression sur les systèmes de retraite et de sécurité sociale.

En 2025, lEurope sera toujours lune des régions les plus sûres et les plus riches du monde mais son voisinage sera turbulent. Les violences politiques, religieuses et ethniques au Proche et Moyen-Orient pourraient conduire à leffondrement des régimes pro-occidentaux ; la pauvreté en Afrique va maintenir la pression migratoire ; la Russie pourrait devenir un « partenaire » insaisissable.

Pierre BIENVAULT, Pierre Cochez, François dALANÇON, Laurent dERSU, Alain GUILLEMOLES, Sébastien Maillard, Jean-Christophe PLOQUIN

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Blessed by the Sun

Blessed by the sun is not a new religion or sect that is being instituted. These we were the words that came to my mind this morning. Why? Sometimes ideas or words come to your conscious without a clear logical explanation. I need then to drill a bit into the head to elicit the words associations which coagulated the ideas.

I got it now. Two days ago, I got interested into solar energy and the recent development brought about in this field after viewing a BBC program. In great splash was reported a race of solar driven cars competing in Taiwan last week. This race unique in his kind was opened to young innovators. The event was sponsored by a Taiwanese solar panel developer: Motech. They aligned in the race prototype cars to show the world the possibilities opening to solar powered cars. Thereafter, I spent a few hours browsing the internet and searching for new developments in the field. Of interest, I found out that the UK is promoting small scale generation of sustainable energy.

Yesterday afternoon on the MBC, I heard Henri LOO the President of the association of Mauritian Architect promoting the benefits of the services of professional Architects. I could not resist putting in a comment on the designing of our houses to benefit from the effective use of the ecology to minimize our use of energy.

The AHA…trigger was in this morning’s news bulletin. Gasoline & Cooking Gas prices have increased with immediate effect. In the supposed modern building where I am now living, it is a real waste that the designers and promoters did not use solar panels to meet our needs in hotwater. Our hot water supply is fired by Gas. In a country blessed by the sun, it is really pitiful! We thought we could convert to Solar Panels. The answer by professionals was: the roofs can not take the systems.

In some parts of Colorado, USA, some proto- type residential buildings and houses are now being tested. The habitations intelligently designed not only to meet all energy needs of the building and the needs of the habitants and have surplus electrical power to sell. This has been made possible by optimizing the consumption of energy and capturing the sources provided by nature.

In our country, blessed by the Sun Power, I wonder what we are waiting for to follow! Is it the responsibility of the Ministry of Energy? Is there research going on this field? I knew a few years ago, Maurel had a go in manufacturing of Photovoltaic cells? Since, much progress has been achieved in the technology. Does MRC or the University follow up these technological progresses? Mauritian Entrepreneurs , Is there gold to be dug there?

To be cynical: Who cares? The sun keeps on shinning though!

Let the sun shine, let the sun shine, let the sun shine in! A melody I used to play on my guitar when I was a band leader in the second half of my glorious 60’s!

Reflexion Dominicale

Le célébrant de ma messe ce dimanche, le Père Tostée, disait que les textes nous bousculent et ne sont pas tendres envers nos actions répréhensibles.

Jacques 5,1-6.

Écoutez-moi, vous, les gens riches ! Pleurez, lamentez-vous, car des malheurs vous attendent.

Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés des mites,

votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille vous accusera, elle dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé de l’argent, alors que nous sommes dans les derniers temps !

Des travailleurs ont moissonné vos terres, et vous ne les avez pas payés ; leur salaire crie vengeance, et les revendications des moissonneurs sont arrivées aux oreilles du Seigneur de l’univers.

Vous avez recherché sur terre le plaisir et le luxe, et vous avez fait bombance pendant qu’on massacrait des gens.

Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous résiste.

Mc 9,38-43.45.47-48.

Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un chasser des esprits mauvais en ton nom ; nous avons voulu l’en empêcher, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. »

Jésus répondit : « Ne l’empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ;

celui qui n’est pas contre nous est pour nous.

Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.

Celui qui entraînera la chute d’un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer.

Et si ta main t’entraîne au péché, coupe-la. Il vaut mieux entrer manchot dans la vie éternelle que d’être jeté avec tes deux mains dans la géhenne, là où le feu ne s’éteint pas.

Si ton pied t’entraîne au péché, coupe-le. Il vaut mieux entrer estropié dans la vie éternelle que d’être jeté avec tes deux pieds dans la géhenne.

Si ton oeil t’entraîne au péché, arrache-le. Il vaut mieux entrer borgne dans le royaume de Dieu que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne,

là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas.

Le Père Tostée proposa trois pistes de réflexions :

  1. Notre rapport avec l’argent,
  2. Notre jalousie des autres,
  3. Nos tentations au pêché.

L’Argent ou notre richesse matérielle

Es ce que l’argent ou notre richesse matérielle, notre confort relatif nous servent-ils à vivre pour devenir un homme meilleur ou sommes nous au service de cette même richesse matérielle, ce confort par une avide accumulation de l’argent? A voir cette course effrénée pour les achats des biens de consommations nous pourrions nous poser la question suivante : Pourquoi j’achète x produit ? Par besoin, nécessité ou par envie, et par pur plaisir de posséder ? Sommes nous maître de l’argent ou sommes nous les esclaves au service de l’argent ? Ne sommes nous pas embarqués dans cette course de consommation qui nous demande plus et encore plus de confort ? Les moyens sont-ils devenus pour nous la fin ?

Notre Jalousie

« Keep up with the Jones » est bien à la mode. Cela est évident et ne néccessiterait pas d’explication extensive. Par contre, sommes nous jaloux des gens qui réussissent ou qui font du bien? Le Père Tostée nous raconta une histoire de guerre des donneurs de communion, qui pourrait nous faire frémir et nous amener à bien de réflexions. Dans le meme registre, au lieu d’être heureux de voir que nos frères musulmans, en ce moment de leur Carême, en grande generosité font de l’aumône, nous arrive-t-il de questionner le bienfondé et la sincérité de leurs actes ? Sommes nous l’uniques détenteurs de la vérité ?

Nos Tentations au pêche

Pourquoi nous laisser tenter ? Dire un non catégorique au premier soupçon de tentation devrait nous mettre dans le droit chemin. Combien de fois, consciemment ou par négligence nous jouons avec le feu de la tentation et sont pris au piège. Mettons nous donc à l’écart de la tentation. Example vécu de la semaine : Trop confiant en son pouvoir de s’arrêter de jouer au Casino, voilà qu’un ami s’en va au casino pour jouer. Au départ la chance lui sourit, et il gagna. Puis après, la chance tourna et il commença à perdre. A la fin, emporté par l’espoir de récupérer sa perte, il dépassa sa limite! Le démon du jeu l’a eu!

Practice Practice Practice

Yesterday morning, I facilitated a short session to a bunch of very interesting young executives who are in the budding years of their working carrier. I guess they were age between 23- 26 years old and many occupy already some managerial positions.Hopefully,they will be the leaders of the tomorrow Mauritius.

For 2 hours we talked about Setting Goals & Time Management.I cooked up Peter Drucker’s SMART Goals method and threw in some of the Brian Tracy spices from his book Goals and added to the sauce to spark the favour some NLP emulsifers. From the feedback I got, the recipe was fine and they delected the session.They would be asking for a second serving at some other time.

For me it was great fun. It took me some hours of preparation which I thought was well worth the while. More over, it was in line with my life objective to help youngsters to get a fast start in life to progress to the maximum of their respective potential.

At the end of the session, some of them told me, the theory sounds simple and yet why are there so many unsucessful attempts. My reply was success is not in knowing but in the execution. Practice, practice and practice. Even the neophyte, athlete or ballerina may know the basics. The virtuoso on the other hand will master the knowledge, skills, techniques, through persistence & practice. He would have the obssesion to achieve his goals.

I quote here an excerpt from Allyn Cutts” article, which support my point

“We’ve been talking about Sam Walton and Donald Trump… two very different men, but each successful. What common thread did they share the made their names synonymous with big bucks?

If you take a close look, you’ll realize that both men were hands-on managers. They both paid a great deal of attention to the details of what was going on in their businesses.

I’m not sure I would want to be around when Trump shows up at one of his hotels. It’s been noted that if he spots a cob web or some dust in the corner, he’ll make a point to check that same corner on his next visit. If the offender is still there, he’ll refuse to move until it has been taken care of.

By the way, he doesn’t use a computer or take notes. He just remembers where the cob web was and hones in on it the next time through. Heck, I can’t even remember what I had for breakfast; much less which corner of my own house has a cob web! His memory for detail must be amazing!

What about Sam Walton? He enjoyed visiting his stores, and inspecting them. He wanted to know if they were meeting his expectations.

There we have it… the common principal of two very different, but outstandingly successful men. The secret is a hands-on-management style.

The next step is to put it in practice. Do you remember the old saying, practice makes perfect? How many times will you need to practice a principle before it works for you? I don’t know, but it’s probably quite a few times!

Think about it. If you’re a salesman, how many times do you need to practice your presentation before you have it exactly right? What about a Broadway performer? I’ll bet they go over and over and over their lines before they are ready to step out under the lights.

Sports heroes, actors, salesmen, comedians, and yes, successful business men and women spend a lot of time practicing. Instead of rehearsing lines for your next play, work at becoming a hands-on manager… knowing what’s going on in your business. Hopefully you won’t drive everyone as nutty as Donald Trump is known to, but heck if that’s what it takes…”

Perfection Practice Persistence Practice Peak Performance Practice Power Practice…so many P ‘S

Zero-Gravity Thinkers

A Quote from AMACOM:

“It’s a harsh, competitive and tough business world out there. And if you want to thrive—or even just survive—you’ve got to innovate. So why is it that so many businesses big and small seem like they’re set up to crush innovation instead of nurture it? Poor planning? Bad execution? Lack of forethought? Or could it be that the real killer of radical, earth shaking and bottom-line quaking thought is . . . our own expertise.”

Cynthia Barton Rabe advocates in her book “The Innovation Killer” that experts are the villians who break innovation.

“How do you know what you do not know?”

I had a wonderful week a fortnight ago listening to Prof. Issac Getz lecturing on installing a management system of innovating ideas. He was 2 years ago, the keynote speaker of the conference organised by NPCC called “Innovate or Evaporate”.He was back last fortnight ago to lecture in the APM organisation.

His basic concept is to get the whole organisation to continously generate innovating ideas and bring these ideas to concrete actions.The organisation thus become transformed and innovating.

I wish that enterprises in Mauritius would take in and implement Cynthia Barton Rabe innovation strategies and Dr Getz implementation systems.

The Innovation Killer

Success has a tendency to create two villains: “group

think” and “expert think.” Group think makes decisions that

people working in a group agree with. Expert think is

perhaps more damaging as it believes decisions can’t

contradict what internal experts know.

These two villains trap themselves into into a situation of

“knowing what it knows,” but it “doesn’t know what it

doesn’t know” – the very essence of innovation.

The innovative process starts with questions. The answers

lead to creative ideas. With group and expert think at work,

companies can’t make the creative leap because the thinkers

are looking through the same old lens.

Innovative thinking requires “zero-gravity thinkers” who

start with a clean sheet of paper every time. They don’t

care where they’ve been or how they got there, only about

what’s going to get them to the next stage. Thinking in zero

gravity requires “psychological distance.” An open mind and

impartiality present multiple perspectives from which to

start.

Source: “The Innovation Killer,” by Cynthia Barton Rabe ( a

former innovation strategist for Intel who founded Zero-G,

an innovation and strategy consulting firm), Amacom

Sophistication kills Authenticity

Last Friday, I had a wonderful chat with a friend I had not met for years. She has come back to Mauritius to visit her mother who is not enjoying good health these days. She has taken a sabbatical year from her American university teaching job to write on the influence France had on the Chinese society in the years 1850 onwards. Previously she had written a thesis on the Taiping rebellion which would be China of 1850’s. She will be traveling soon to China to collect data for her writings.

During our conversation, she shared her views on how the world is getting more complex and sophisticated, bringing in less authenticity in human behavior. She is for sure a learned person yet she has stayed very simple & humble.

On her trip from Paris to Mauritius, to her great surprise, she was told at the check in counter that she will be upgraded. The biggest surprise was she was upgraded to first class. She really felt awkward during her fight; she was a fish out of water, to travel in such an environment. Although she enjoyed the comfort of the amenities, the armchair turning to a flat bed, she felt uneasy with the put up show of service by the crew. There was no genuineness. She did not enjoy the lengthy bar service, choice of drinks and wines and the 3 course meals offered with much pomp and ceremony. What a waste she thought! What she missed was the warm atmosphere in the din and enthusiasm of the economy class travel where it was possible to exchange with your neighbors and to enter in a human to human conversation.

First class travel to her was physically super in comfort but lacking in human touch. The neighbor was polite but seems to transmit the message, “I have paid a lot of money not to be disturbed”. There was absolute silence and a cold atmosphere.

Like wise, she shared with me her excitement in traveling in public buses from Sainte Croix to Port Louis. The atmosphere though chaotic, noisy, even disorderly at times is lively and full of human interactions. Guys talking to each other across three rows of other passengers, the kids shouting, whilst the conductor was eating his morning roti are all part of the fun. She found there and then authenticity in life.

Indeed the lessons I retained from my friend: humility & simplicity yield authenticity.

When Gambling become Pathological

Last Monday late in the night, I got a phone call from a friend who asked whether Mr. X called me. On further inquiry, I understood that Mr. X had that morning been sacked from his job, as his boss discovered that he had committed a fraud of a few million of rupees. His wife, in tears, called my friend to advice that Mr. X did not return home that evening and that she had no news of him.

Whilst all of us knew that Mr. X had huge debts accumulated from his previous gambling addiction but this time we feared that he was in total despair and could commit the irremedial act. I panicked and ressort to my only tool in these circustances: prayers.

Thank God, my fear did not materialise or God answered my prayer if I prefer to choose. The next morning, I was informed that Mr. X spent the night at the Bouchon on the cliff overlooking the sea deciding to commit suicide.A great relief.

Now the reconstruction work has to start. Life is a constant renewal is n’t it.

La Boutique chinoise de la Reunion

extrait d’images de L’Ile de la Reunion

La boutique chinois
Le créole ne fera pas d’accord en disant la boutique chinoise, mais dans son esprit, il s’agit de la boutique tenue par un Chinois.

Les boutiques sont installées dans toute l’île et font partie intégrante du paysage des villes et aussi des hauts. Elles étaient appelées en général du prénom du boutiquier : “chez Marcel”, “chez Georges”, “chez Jean”. La devanture de la façade était décorée de morceaux de tôles clouées, sur lesquelles il y avait des publicités pour tels produits ou tels autres. Parfois, les autres publicités étaient sur papier, et tout cela mettait un peu de couleur à cette construction banale, il faut le dire. Les boutiques des premiers étaient bien modestes avec des portes qui se fermaient avec un système de levier à bascule. L’architecture des boutiques de ces migrants chinois était reconnaissable aussi bien extérieurement, qu’intérieurement avec la disposition des comptoirs dedans.

Jouxtée à cette construction, était la buvette qui rassemblait de nombreuses personnes autour d’un ou deux “p’tits verres”.

Beaucoup de boutiques étaient construites sur un socle en pierres taillées enduites de ciment et sur lequel était placé le plancher. Ce vide sous ces planches permettait une meilleure circulation de l’air, donc moins d’humidité dans la boutique. Les côtés sont en planches recouvertes de tôles (pour que le bois soit moins humide), mais aussi à cause des rats et souris qui dévasteraient davantage les denrées stockées à l’intérieur. Ces boutiques en général se dressaient à un angle de rue avec son toit de tôle ondulée à quatre pentes et un auvent. Ce dernier courait sur toute la longueur du bâtiment, protégeant avantageusement portes et passants du soleil et des intempéries. Sous cet auvent on pouvait voir se dresser parfois, un petit perron en béton permettant les compagnons de beuveries de s’y asseoir et discuter en dehors de la buvette. Traditionnellement la boutique est un lieu de convivialité où les hommes du village aiment se rencontrer.

L’intérieur c’était une vraie caverne d’Ali Baba, car ce sont de petits commerces de proximité qui proposent toutes sortes de denrées alimentaires et d’articles de première nécessité.

L’aménagement de l’intérieur des boutiques était pratiquement le même partout. Souvent à la porte, recouverte aussi de tôle, se dressaient, alignés, des “gonis” débordant de riz en vrac, de maïs en grains, de tourteau, de café, de sucre, de haricots en tous genre, Un peu plus au fond et à gauche, était dressée une vitrine. Celle-ci, de fabrication artisanale et réalisée en bois de tamarin, constituait un élément indispensable au mobilier du commerce. Le boutiquier se tenait derrière ce comptoir-vitrine. Une porte intérieure, menait à l’arrière du magasin. Cette partie ajoutait aux clients un mythe de l’Orient aux obscurités de cette arrière-boutique. Quand on demandait au chinois une chose rare, il disparaissait dans le “fénoir” de cette pièce et revenait longtemps après, avec la marchandise demandée ou autre chose d’équivalent. Il déballait lentement cette marchandise de son papier journal tout auréolé d’odeur d’épices, d’alcool à brûler et de poussière.

Sur la partie droite du magasin se dressait une autre vitrine. Sur une poutre derrière le boutiquier, à un crochet, pendaient des “cornets chinois” jaunis dans lesquels il emballait les marchandises (pas de sachets plastiques !). Ces cornets étaient fabriqués par le chinois lui-même, d’où l’appellation “cornet chinois”.

Sur la vitrine de gauche trônaient de grands bocaux contenant des bonbons à la menthe, aux fruits, des berlingots des sucres d’orge et autres. Et tout près de ces bocaux, était placé un boulier chinois, (pas de caisse enregistreuse, ni de calculatrice). Parfois, certains boutiquiers ne sachant pas manier le boulier (il est vrai difficile à s’y faire) posaient l’opération sur un papier journal remplis de chiffres, ou bien sur le cornet.

La partie supérieure de cette vitrine contenait les pâtisseries, des biscuits, les macatias de l’époque, et que les enfants ne quittaient pas des yeux. La partie inférieure contenait quant à elle des objets religieux, des outils, et autres. Toutes les marchandises se côtoyaient dans un espace réduit. Des chapeaux de feutre étaient suspendus çà et là pour les messieurs.

Ce commerce était une entreprise familiale tenue par le chinois, son épouse, et aussi les enfants. L’épouse s’occupait surtout de la vente des articles de la partie droite du magasin, soit, la toile, chaussures, boutons, galons, fil, livres parfums . Dons cette partie du commerce se tenait derrière son comptoir, la boutiquière, et derrière l’autre vitrine où des pâtisseries étaient exposées, le chinois se tenait devant tout un mur rempli d’étagères sur lesquelles s’alignaient les bouteilles d’alcool, de liqueurs, d’eau, de sirop aux étiquettes colorées. Les étagères inférieures contenaient des boîtes de conserves, allumettes, bougies, lampe à pétrole, eau de Cologne, Tout ces articles placés côte à côte, avaient leur place sur cette étagère. Des outils, des sabres, de la corde, des sacs de clous, des vis, formaient un coin bricolage. Une autre vitrine abritait les saucisses, le boucané et autres.

Sur un côté, se tenait un réfrigérateur vitré (quand on eut l’électricité) dont le contenu faisait envie à tous les enfants et aussi aux grands. Ce qui intéressait encore plus les enfants, c’était bien sûr, les sorbets avec leurs bois empilés dans le congélateur, que ces petits dégustaient aromatisés à la vanille, au chocolat, à la grenadine, au coco.

Une place spéciale était faite pour la balance Roberval et ses poids. C’est aussi à cette boutique que les enfants achetaient les plus gros pétards, et les plus beaux feux d’artifice pour les fêtes de Noël. Ces objets à allumer sont indissociables aux fêtes de fin d’année.

Ce qui faisait marcher ce commerce auprès de la population pauvre de l’île, c’est bien cette pratique des crédits (basée uniquement sur la confiance), sans intérêt appelé “carnets”. Le commerçant notait sur ces carnets tous les achats non payés de chaque personne vivant avec un crédit. Celui-ci était tenu en double exemplaires, et en fin de mois, quand le salaire tombait, le client venait régler le chinois, et c’était reparti pour un autre mois. Ainsi allait la vie.

Dans certaines boutiques,des denrées de base étaient stockées dans des bacs en bois (casier) dans lesquels les chinois plongeaient d’une main preste, une mesure en fer-blanc ou une sorte de petite pelle arrondie fabriquée localement. Ces caissons étaient surtout réservés aux grains, au café au maïs, au sucre. Dans ces denrées, le maïs était largement vendu, de la farine jusqu’aux grains, en passant par le fabuleux “maïs sosso”.

Pas trop loin de ces bacs, des billots servaient au découpage de la viande, de la morue séchée, dont l’odeur empestait toute la boutique. Il faut reconnaître que cette “boutique chinois” était un capharnaüm d’objets rangés ou suspendus puisque le magasin constituait la boutique d’alimentation où se dressaient des remparts de conserves, des murailles d’étoffes et de mousseline, des cartons de bouteilles ; on y trouvait un coin (pour ne pas dire rayon) bricolage, toiles, mercerie, librairie etc.

La boutique chinois, avec ses diverses marchandises, sa buvette pour le “p’tit coup d’sec” mettait sa grosse balance à la disposition des planteurs pour peser leurs productions de maïs, de manioc, ou d’huiles essentielles (qui sans doute se vendait au kilo !!). Là, s’échangeaient les marchandises mais aussi les nouvelles du quartier. La boutique faisait aussi office de banque avec crédit sur carnet ou avances sur récoltes (le plus souvent sur les huiles essentielles dans les hauts).

Parfois ces chinois avaient plus d’un tour dans leur sac, car au retour d’un enterrement dans le quartier, certains offraient un “p’tit coup d’sec” aux parents et amis du défunt. Ce geste touchait bien sûr la clientèle.

Plus tard ces chinois enrichis, leurs enfants bénéficieront d’un certain capital, et c’est ainsi qu’ils s’ouvriront une quincaillerie, ou une superette par exemple, mieux organisée que la boutique de leurs parents.

Le chinois est toujours en activité, mais le créole dira quand il verra un autre créole s’ennuyer, et revenir, et encore et encore, on lui dira qu’il est comme
« un chinois sans boutique ». Cela veut bien dire que le chinois est indissociable à sa boutique, sans celle-ci, il est perdu.

Pas loin avec les cousins Mauriciens!

J R D Tata

Looking back at my early working days, and my learnings in my Air India days, I cannot stop myself from thinking how lucky I have been. More than luck, I would like to suggest that luck strikes the one who converts any event into opportunities to grow by taking the maximum of benefit by using one’s brain power and one’s will to ever innovate for the better.

In 1968, an offer was made to a number of my colleagues to join in a challenging new position. All of them turned down the offer. Air India was then a new airline operating to Mauritius with low perspective of growth. It was really hard to get clients to travel to India and further more, most of my then colleagues thought that reporting to an Indian expatriate boss, with a mind and culture so different from our own, was an unnecessary hassle to bear. I took up the challenge with an understanding that I could re-integrate my rank and job at Rogers if I was not happy.

During my terms of duty at Air India, my experience was enhanced for having worked with three different Indian bosses with different styles, outlooks of life and work whilst all three had the same seed of inspiration to grow from. All of them had as hero the chairman of the company: J R D Tata. All of them had J R D Tata, their guru’s picture, hung in their office and always acted humanely in their dealings.

P.B. Dhar, the first Country manger of Air India, was Kashmir born, of military training background. The Dhar’s had always lived as ex patriates and were typical of army high ranked officers who are assigned postings all over the country. He practiced a top down management style and his words were orders not to be discussed. He was a fatherly figure commanding the enterprise, whilst he would transmit and execute orders received. JRD Tata was for him the second to the almighty.

Then came along: R.Misra. A young graduate selected by the Tata’s group as an upcoming business leader, R.Misra made his mark in Jamsedpur at Tata mills and was transferred to Air India. A true marketer he was. JRD Tata’s spirit of entrepreneurship, innovation and risk taking inspired him and gave him his drive.

Marajah Zutsi, the third boss I had, incorporated other aspects of JRD Tata, which were of thorough thinking, and completeness. He was a meticulous hard worker and ensured what he delivered was minutely thought of.

Working and adjusting my behavior to the various management styles could only hone my flexibility in action and understanding in people. I did not have the privilede to meet J R D Tata personally. People who met him described to me the aura he projected and favorable marks he imprinted on them. Amede Maingard, the founder and first chairman of Air Mauritius who had met him more than once was profoundly touched by JRD’s charisma. An inspiring leader, a motivator, the humane entrepreneur, JRD Tata has been, through his achievements. He is claimed to be one of the model of India entrepreneurship and a master of humane management.

I reproduce here the

5-guiding Principles of JRD:

1. Nothing worthwhile is ever achieved without deep thought and hard work;

2. One must think for oneself and never accept at their face value slogans and catch phrases to which, unfortunately, our people are too easily susceptible;

3. One must forever strive for excellence, or even perfection, in any task however small, and never be satisfied with the second best;

4. No success or achievement in material terms is worthwhile unless it serves the needs or interests of the country and its people and is achieved by fair and honest means;

5. Good human relations not only bring great personal rewards but also are essential to the success of any enterprise.

Some concluding remarks

Would it be fair to contribute his greatness and success to his life background? Have his varied youth experiences and multi faceted living, like to be born in France of a French mother, be of Zoroastrian culture and having been educated in a foreign country, the UK, moulded his life outlook?

We, Mauritians, could benefit of a similar situation, if only we would use these life experiences to build us up. We live in such a varied cultural atmosphere. Let us all value our differences.

Sadhu Sundar Singh

Proud I am to be a Mauritian bashing in the “bouillon de cultures”. At an early start of my working career, I was blessed to have been able to visit India in the years of Mrs. Indira Gandhi Prime minister ship, the late 1960’s. The Air India B707 aircraft linked Bombay Santa Cruz airport to Plaisance in 1967 and there I was promoting travel from our Indian ocean islands, South Africa region to India. For years, I made a score of trips to India, accompanying travel writers and travel agents to show them the tourist, religious and cultural facets of this huge continent country. I would like to share with you today the life of a great Christian Sadhu.

One hundred and seventeen years ago on September 1889, Sundar Singh was born to Sher Singh of Rampur, Punjab in northern India. His mother, a deeply religious woman, nurtured him in the noble traditions of the Sikhs. Sundar often spoke of his mother with much love and respect because of the good foundation she laid for his life to come. Little did anyone know what God was about to do with this keenly intelligent and disciplined young man.

He was raised in the luxury of his family’s wealth. As a Sikh, Sundar was taught about Hinduism and came along with his parents to Hindu and Sikh temples. By the age of seven he had already memorized Bhagavadgita, the intricate Hindu dialogue containing spiritual life lessons. At sixteen, not only had he mastered the Vedas, the ancient sacred books of Hinduism, but he had also read Qur’an, the sacred book of Islam. He then got acquainted with some sadhus who taught him Yoga. A sadhu is a Hindu who devotes his entire life to his religion and forsakes all the worldly pleasures. Sundar remained single and jobless. He traveled all over India wearing a yellow robe without any food and without having any permanent residence. He lived only on the charity of others.

The life of Sadhu Sundar Singh was most remarkable in its Christ-likeness. Being born amidst the depths of Indian culture and religion, and into a Sikh family, during the early part of his life Sundar’s mother would take him week by week to sit at the feet of a sadhu, an ascetic holy man, who lived some distance away in the rainforest. It was his mother who first encouraged him to become a sadhu. She once told him, “Do not be selfish and materialistic like your brothers, but seek for your peace of mind and hold steadily onto your faith. Be a sadhu.” However, he never achieved peacefulness in his meditations. Owing to his mother’s connections with some women from a British mission in Rajpur, Sundar was able to enter the school run by the missionaries. It was there that Sundar was first exposed to the Bible. He wasn’t interested in the Bible at that time. Instead, he ardently buried himself in Hinduism and yogic practices.

Later on Sadhu Sundar Singh met with Christ and his teachings. His life mission changed.

Being unwilling to denounce his Master in the face of his family’s rejection, Sundar took the saffron robes of the sadhu and began a life of spreading the simple message of love and peace and rebirth through Jesus. He carried no money or other possessions, only a New Testament.

“I am not worthy to follow in the steps of my Lord,” he said, “but like Him, I want no home, no possessions. Like Him I will belong to the road, sharing the suffering of my people, eating with those who will give me shelter, and telling all people of the love of God.”

He traveled India and Tibet, as well as the rest of the world, with the message that the modern interpretation of Jesus was sadly watered down. Sundar visited Tibet every summer. In 1929, he visited that country again and was never seen since. Sundar manifested into his life the verse written in Mark 8:35 which says, “For whoever wants to save his own life will lose it; but whoever loses his life for Me and for the Gospel will save it.”