Reflexion Dominicale

Le célébrant de ma messe ce dimanche, le Père Tostée, disait que les textes nous bousculent et ne sont pas tendres envers nos actions répréhensibles.

Jacques 5,1-6.

Écoutez-moi, vous, les gens riches ! Pleurez, lamentez-vous, car des malheurs vous attendent.

Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés des mites,

votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille vous accusera, elle dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé de l’argent, alors que nous sommes dans les derniers temps !

Des travailleurs ont moissonné vos terres, et vous ne les avez pas payés ; leur salaire crie vengeance, et les revendications des moissonneurs sont arrivées aux oreilles du Seigneur de l’univers.

Vous avez recherché sur terre le plaisir et le luxe, et vous avez fait bombance pendant qu’on massacrait des gens.

Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous résiste.

Mc 9,38-43.45.47-48.

Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un chasser des esprits mauvais en ton nom ; nous avons voulu l’en empêcher, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. »

Jésus répondit : « Ne l’empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ;

celui qui n’est pas contre nous est pour nous.

Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.

Celui qui entraînera la chute d’un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer.

Et si ta main t’entraîne au péché, coupe-la. Il vaut mieux entrer manchot dans la vie éternelle que d’être jeté avec tes deux mains dans la géhenne, là où le feu ne s’éteint pas.

Si ton pied t’entraîne au péché, coupe-le. Il vaut mieux entrer estropié dans la vie éternelle que d’être jeté avec tes deux pieds dans la géhenne.

Si ton oeil t’entraîne au péché, arrache-le. Il vaut mieux entrer borgne dans le royaume de Dieu que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne,

là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas.

Le Père Tostée proposa trois pistes de réflexions :

  1. Notre rapport avec l’argent,
  2. Notre jalousie des autres,
  3. Nos tentations au pêché.

L’Argent ou notre richesse matérielle

Es ce que l’argent ou notre richesse matérielle, notre confort relatif nous servent-ils à vivre pour devenir un homme meilleur ou sommes nous au service de cette même richesse matérielle, ce confort par une avide accumulation de l’argent? A voir cette course effrénée pour les achats des biens de consommations nous pourrions nous poser la question suivante : Pourquoi j’achète x produit ? Par besoin, nécessité ou par envie, et par pur plaisir de posséder ? Sommes nous maître de l’argent ou sommes nous les esclaves au service de l’argent ? Ne sommes nous pas embarqués dans cette course de consommation qui nous demande plus et encore plus de confort ? Les moyens sont-ils devenus pour nous la fin ?

Notre Jalousie

« Keep up with the Jones » est bien à la mode. Cela est évident et ne néccessiterait pas d’explication extensive. Par contre, sommes nous jaloux des gens qui réussissent ou qui font du bien? Le Père Tostée nous raconta une histoire de guerre des donneurs de communion, qui pourrait nous faire frémir et nous amener à bien de réflexions. Dans le meme registre, au lieu d’être heureux de voir que nos frères musulmans, en ce moment de leur Carême, en grande generosité font de l’aumône, nous arrive-t-il de questionner le bienfondé et la sincérité de leurs actes ? Sommes nous l’uniques détenteurs de la vérité ?

Nos Tentations au pêche

Pourquoi nous laisser tenter ? Dire un non catégorique au premier soupçon de tentation devrait nous mettre dans le droit chemin. Combien de fois, consciemment ou par négligence nous jouons avec le feu de la tentation et sont pris au piège. Mettons nous donc à l’écart de la tentation. Example vécu de la semaine : Trop confiant en son pouvoir de s’arrêter de jouer au Casino, voilà qu’un ami s’en va au casino pour jouer. Au départ la chance lui sourit, et il gagna. Puis après, la chance tourna et il commença à perdre. A la fin, emporté par l’espoir de récupérer sa perte, il dépassa sa limite! Le démon du jeu l’a eu!