En 1806, était il possible de s’en procurer aux marché une volaille pour se nourrir et d’en faire une fête ? Peut-être bien que la volaille était de la ferme de l’éleveur ou alors la volaille été le produit de la chasse !
En 2006, est il possible de s’en procurer du poisson pêcher ou du poisson de ferme? Dans peu de temps, les produits pêchés de la mer ne suffiront pas. L’exploitation grandissante de la pêche conjuguée avec une baisse drastique de la reproduction marine résultera dans un déficit irréversible. O la ! Déjà les quotas sont imposés par les pays sensés et conscients de la situation critique de la pêche non contrôlée. La solution : l’aquaculture ou cultiver l’océan.
Je vous recommande la lecture d’un mini dossier qui parait sur l’express du jour le 24 janvier. Je me réjouis de voir l’évolution de la deuxième phase de la societe FMM. Red Drum semble avoir pris des ailes….Outre de se trouver à la table des convives de Maurice, Red Drum et Guele Pavee de FMM donnent saveur aux repas gastronomique maintenant en Suisse, Afrique du sud, les pays du Golfe, les états unis d’Amérique et le Canada. FMM a ouvert la voie me disait mon ami Jean Pierre H…, maintenant les gros captaines arrivent ! La bataille et le jeu d’influence seront pour les meilleurs sites ! Voila que l’industrie de la mer prend son envol. Petit Ile Maurice avec un champ d’action océanique très étendue ! Ile Maurice Ferme océanique d’envergure c’est mon rêve !
Deuxième phase de développement pour la première ferme aquacole
■L’aquaculture offshore, c’est-à -dire dans le lagon n’est pas inconnue à Maurice. Il y a les barachois du gouvernement et de certains particuliers qui alimentent de temps en temps le marché local. Le projet le plus important dans ce secteur a été lancé en 2002 par la ferme marine de Mahé Bourg. Des ombrines et gueules pavés (dorade royale) sont en effet élevés en cage dans une profondeur de 30 mètres à Pointe-aux-Feuilles.
La ferme produit une centaine de tonnes par an et vise à porter cette production à 500 tonnes cette année avec une deuxième phase de développement qui verra la mise sur pied de son usine de traitement de poissons. “Nous exportons en ce moment notre poisson tout entier dans du glaçon vers les états-Unis, le Canada, l’Afrique du Sud et Dubayy. Nos clients payent ce poisson très cher parce qu’ils importent la tête et les écailles qu’ils ne consomment pas. Avec l’usine de traitement qui sera prête vers avril, nous pourrons écailler et transformer le poisson en filets. Nous exporterons beaucoup plus et produirons environ 1 000 tonnes l’année prochaineâ€, nous a indiqué un Chris Lee, directeur financier de la ferme. La ferme marine de Mahébourg a commencé par importer des Å“ufs d’ombrine des états-Unis. Elle produit aujourd’hui ses propres Å“ufs d’ombrine et de gueule pavée. Elle ne peut cependant pas exporter vers l’Union européenne, son unité de production n’ayant pas été homologuée par les autorités européennes. “Nous espérons pouvoir obtenir la certification nécessaire en avril pour entrer sur le marché européenâ€, affirme Chirs Lee. La ferme marine de Mahébourg,, tout comme Velmar, producteur de marlin fumé, sont en fait victimes d’une énorme bourde commise dans le passé par le gouvernement mauricien. La faute pourrait être réparée avec l’aide d’un consultant néo-zélandais d’ici peu.
Cultivons l’Océan…notre Ferme Marine Bio et Ecolo!