Farewell Susan

Farewell Susan

I got to know Philip first, in the early 70’s, when I was attending University; he was a fresh graduate from England and was lecturing to open up our minds on the usefulness of computing. Whereas Susan, wife of Philip, was then better known to me, to start off, as the austere secretary of Tim Taylor, sister of my colleague Jean Pierre. As the years went, fate or (I prefer) God arranged for me to get closer to Susan & Philip. Together with Philip and a bunch of fore sighted individuals, we set up the Toastmasters organization in Mauritius. During the teething period of Toastmasters, I got to work closely with Philip and learnt to appreciate his uprightness and honesty: ‘un homme de principe’. No fooling around and straight to the point seems to be Philip’s motto. Philip, a left brainer, is methodical in his approaches, always punctual and he hates wasting time, energy and any resources for that matter. When I got to meet Susan more often at work, I could sense that the couple shared the same values and were driven by the quest for continuous improvement in life. Both of them are persons of few words, I would even dare to say persons of one word, with a high sense of respect for others whilst being kind and generous. Later, we met more often and worked together on projects as we were members of the Rotary club of Port Louis. I enjoyed their fellowship. What I admired most in them is their sense of duty towards their loved ones; parents, children; towards their work and the society at large. Because of their humility, it was only when Philip became president of the Rotary club that their human goodness became prominent and shone as the couple was in the limelight.

This afternoon, I came back from Susan’s funeral! Or farewell function! She left us too soon at 54, too soon for her children and Philip, and too soon for the crowd that came to bid farewell to her. Tim, her boss for whom she had worked for 34 years, made a speech on her life story; her continuous drive to reach loftier heights; her sense of duty; her hard work; her dedication to her family; and the joy and fun she carried. Farewell to the Queen Bee of the 3rd floor! Later, Jonathan, their son, paid hommage to his mother, thanking her for the love, care and laughter she bestowed upon him, his sisters and his dad.

How would I have felt if it were the case of bidding farewell to a close friend who had decided to migrate to some distant country, leaving her children to fend for themselves? I would cherish the lovely moments we shared together; taken stock of the good things we have achieved together; thank God for having made it possible; wish my friend success in her new abode and pray that God looks after her. What is then the difference with the present situation? Susan is gone forever. I shall not see her ever in the same form on earth.

 To think about it, is it not the way you and I shall go? It would be sad and even somewhat wasteful or meaningless if there is no life after life. I wish, hope and believe that there would be life after.  At least, there would be something to look forward to!  Is it reasonable to say that the more people have this wish; the more it may turn out to be true? No one has ever come back from death to prove life after life to mankind, except if we believe in Jesus Christ and His and our resurrection.  He did come back. Is death  only a passage way to a rebirth in another world or dimension?  This is the way we are heading: the essence of our life is thus found.Farewell.

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#1 joseph on 11.13.07 at 6:45 am

Message recu d’un ami
SUSAN AH CHUEN Perfectionniste à souhait

Derrière chaque réussite masculine, dit l’adage sans doute féministe, se cache une femme industrieuse. Maxime vérifiable auprès des chefs d’entreprises, notamment de Tim Taylor, CEO de Rogers, qui a comme assistante personnelle une perfectionniste dans l’âme, à savoir Susan Ah Chuen. Susan Ah Chuen est méfiante quand il s’agit de se raconter. Et quand elle le fait, son débit est saccadé. Attitude probablement imputable au fait que de par ses attributions, elle a toujours été dans le secret des dieux et est donc forcément tenue à la discrétion la plus absolue. Au fil de l’entretien, elle finit par baisser sa garde pour se livrer. Pour être perfectionniste, cette fille d’un boutiquier du Sud, qui a effectué ses études secondaires dans un collège confessionnel curepipien, l’est. Susan aurait en effet très bien pu se contenter de l’emploi de 9 à 16 heures, qu’elle avait obtenu au ministère de la Sécurité sociale. Mais une fois son travail bouclé, elle s’ennuyait ferme. «Je n’utilisais pas mes compétences de secrétariat.» C’est donc au sein du secteur privé qu’elle se met à démarcher. À l’époque, le privé est un monde très fermé. En accompagnant une de ses amies chez Taylor Smith, Susan est sensible à l’ambiance de travail qui y prévaut et se dit que c’est dans une entreprise comme celle-là qu’elle voudrait se retrouver. À tout hasard, elle se renseigne sur l’éventualité d’une vacance. À sa stupéfaction, elle apprend qu’il y a un poste de secrétaire de libre. Susan fait donc acte de candidature. La réponse ne tarde pas à tomber : elle est engagée et doit être rattachée à un des managers anglais, un certain Tim Taylor, fraîchement débarqué d’Angleterre ! On lui demande de commencer immédiatement. Or, Susan qui n’est pas femme à prendre des risques inutiles, préfère demander un congé sans solde de trois mois de la fonction publique, histoire de tâter le terrain chez Taylor Smith. Son entourage le lui déconseille fortement en lui disant qu’elle travaillera comme un galérien. Mais Susan n’en a cure. Elle veut s’ouvrir sur le monde et tout apprendre et comprendre. Ses premières impressions de Tim Taylor sont qu’il est «très jeune, très English». Consciente cependant qu’elle a encore beaucoup à apprendre, Susan décide de s’améliorer en suivant à mi-temps un cours menant à un Certificate in secretarial studies à l’université de Maurice. «Je voulais conserver cet emploi qui était plus intéressant et nettement mieux rétribué que celui de la Sécurité sociale, soit Rs 400 contre Rs 250. D’ailleurs, c’est en voyant ma première fiche de paie que j’ai réalisé que c’était pour Rogers que je travaillais.» À l’issue de cette formation, Susan s’est sentie dans son élément au bureau. «C’est vrai que mes journées de travail étaient plus chargées mais en contrepartie, je rencontrais des personnes intéressantes et c’était stimulant.» Susan qui veut absolument rester à niveau, ajoutera à ses connaissances déjà acquises un autre cours mais cette fois l’Advanced certificate in secretarial studies, qu’elle suit toujours à l’université de Maurice. Des tâches multiples C’est là qu’elle rencontre Philip Ah Chuen, chargé de cours en management. Celui-ci a une conduite tellement irréprochable qu’elle est loin de se douter qu’il s’intéresse à elle. À travers des amis communs, ils réalisent qu’ils seront en vacances en Grande- Bretagne au même moment et se rencontrent à Londres. «C’est au retour qu’il m’a demandé de sortir avec lui. Au début, ce n’était pas facile car c’était mon prof d’université et les étudiantes n’en croyaient pas leurs yeux.» Susan qui est séduite par le sérieux, l’intelligence et le côté protecteur de Philip, accepte de l’épouser. Elle lui donne trois enfants : Sandra, aujourd’hui âgée de 22 ans, étudiante en child care à Melbourne en Australie, Lucilla, 20 ans, qui a suivi les traces de son père puisqu’elle étudie la gestion et l’informatique à l’université de Warwick en Grande-Bretagne et Jonathan, 15 ans, actuellement en Form V au collège Royal de Curepipe. Au travail, elle suit son supérieur dans tous les départements qu’il est appelé à diriger. Comme Tim Taylor est un économiste de formation, elle doit se familiariser à plusieurs notions qui lui semblent abstraites. Ne voulant pas rester à la traîne, elle demande à suivre un autre cours intitulé Program for management development. Elle sort première de sa promotion. «Je voulais être plus performante et comprendre tout ce que cela voulait dire Tim Taylor quand il parlait de stratégies.» Sa requête est bien évidemment agréée. «Ce cours m’a permis d’avoir une vision plus globale des choses.» Ses responsabilités augmentent depuis que Tim Taylor est devenu chief executive officer (CEO) du groupe Rogers. Susan a souvent de très longues heures de travail. Ses tâches sont multiples : elle doit répondre aux appels téléphoniques, gérer l’agenda de son chef en planifiant ses rendez-vous de la journée, dépouiller son courrier et y répondre, préparer ses dossiers, superviser ses déplacements outre-mer, prévoir ses repas d’affaires. «Tim Taylor est un peu désordonné. Quand je le lui fais remarquer, il réplique que c’est pour cela qu’il m’emploie», relate Susan en riant. «J’aime mon métier» Comme dans son titre, le terme «assistante» s’accompagne du mot «personnelle», Susan doit aussi régler les affaires personnelles de son supérieur telles que payer ses factures, envoyer ses vêtements chez le teinturier, s’assurer du suivi de ses assurances pour ne citer que ceux-là. Elle trouve cela normal. «À Maurice, ces tâches font partie des responsabilités d’une assistante personnelle.» Elle agit aussi comme «gouvernante» du 3e étage du Rogers House, gérant notamment le budget du département, achetant les provisions, réglant les factures, administrant les quatre salles de conférences s’y trouvant. «Même tout ce qui est cassé dans le département passe par moi. C’est vrai que cela fait énormément de responsabilités et qu’on doit jongler avec plusieurs différentes choses à la fois. Mais on n’a pas le temps de s’ennuyer. De plus, la nature du travail n’est jamais répétitive.» Susan a fini par s’habituer aux exigences de son patron. Ce qu’elle déclare apprécier le plus avec cet homme dans l’ombre duquel elle a évolué pendant 33 ans, c’est «son intelligence, son côté rude travailleur. Et puis, il sait récompenser et embaucher les plus méritants.» Susan déclare n’avoir aucun regret d’avoir opté pour le secteur privé. «J’aime mon emploi. C’était ce que je recherchais. Je me sens épanouie, indépendante. J’ai vécu pleinement mes 33 ans à Rogers. J’ai appris beaucoup de choses et rencontré des gens que je n’aurais jamais rencontrés si j’étais ailleurs.» Ceux qui ont peut-être fait les frais de sa loyauté et de son dévouement au travail sont son mari et ses enfants. «Les enfants m’ont parfois reproché mes longues heures de travail mais ils ont fini par comprendre qu’être assistante personnelle demande une disponibilité de tous les instants. Le plus patient, c’est Philip. Souvent quand après 17 heures, je descends dans le parking où m’attend Philip, ce dernier a fini par s’assoupir! Heureusement que j’ai son soutien total et qu’il sait m’écouter quand je dois évacuer les frustrations de ma journée. Heureusement que je me rattrape au cours des nombreux voyages en famille.» De nos jours, pour faire une bonne assistante personnelle, déclare Susan, un diplôme de secrétariat ne suffit pas. «Il faut un solide bagage académique avec des connaissances en marketing, en comptabilité, en management, en gestion du temps et en informatique. Il ne faut pas hésiter à se donner à fond, être adaptable aux changements et être disponible. Il faut aussi savoir tenir sa langue car on est au courant de presque tout ce qui se passe. Il faut aussi rester humble et modeste, quelle que soit la position que l’on occupe car on ne travaille jamais seul mais en équipe.» Susan est très triste du prochain départ de Tim Taylor qui se retire à la fin de l’année. «Il m’a dit une fois en riant de lui rappeler de partir à la retraite lorsqu’il aura 60 ans. Mais comme il n’est pas homme à rester assis sans rien faire, il mettra sûrement sa grande expérience au service de quelque chose.» Comment conçoit-elle l’après-Tim Taylor ? «Je m’ajusterai en fonction des développements.» C’est ce qu’on appelle adaptable à souhait…

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